Dans une déclaration commune en date du 12 mai 2024, consultée par Libreinfo, les partis signataires du 31 mars 2024, dénoncent « vigoureusement la mascarade de dialogue inter-maliens», initiée par les autorités en place et rejettent les recommandations issues de ce dialogue.
Le dialogue inter-malien lancé à l’occasion du Nouvel an 2024, « s’est avéré un piège, un traquenard, un immense filet (djo) lancé devant le peuple malien par les autorités en place qui s’accrochent au pouvoir, depuis bientôt quatre années» estiment les partis signataires du 31 mars 2024.
« Et au lieu de proposer une nouvelle architecture institutionnelle, à la fin d’une transition qui n’a que trop duré, ces autorités ont inspiré une proposition de nouvelle prolongation de deux à cinq ans, donnant ainsi raison à ceux qui ont parlé d’une Transition à durée indéterminée», lit-on dans une déclaration commune rendue publique le 12 mai.
« Le dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale, pour l’appropriation nationale du processus de paix a été vidé de son contenu, détourné de ses objectifs initiaux», soutiennent les partis politiques.
Ils se demandent de savoir « en quoi les recommandations relatives à la prorogation de la durée de la transition, à futur candidature du colonel Assimi Goita, à l’affaiblissement et au musellement des partis politiques concourent-elles au rétablissement de la paix ?»
Ces partis politiques trouvent que « le retour de la paix au Mali n’était pas la priorité du dialogue inter-Maliens ».
Les partis signataires de la déclaration commune du 31 mars 2024 appellent, ainsi, « le peuple malien, toutes les forces vives du pays, à l’intérieur comme la diaspora, à se concentrer sur le seul combat qui permettra au Mali d’amorcer la sortie de la crise multiforme qu’il connait ».
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