A la fin du mois de mars 2024, les recettes propres de l’État ont été mobilisées à hauteur de 594,6 milliards de FCFA, en hausse de 5,6% par rapport à fin mars 2023, selon la Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP).
Par Nicolas Bazié
La croissance des recettes propres de l’État à hauteur de 5,6% résulte d’une augmentation des recettes non fiscales et d’une légère hausse des recettes fiscales, d’après un rapport sur le suivi de l’économie et du développement.
Ce rapport qui a été publié le 30 mai 2024 par la DGEP, montre que les recettes non fiscales ont augmenté de 69,0% (+29,2 milliards de FCFA) pour s’établir à 71,6 milliards de FCFA à fin mars 2024 et ont contribué à 5,2 points de pourcentage à l’accroissement des recettes propres totales.
Quant aux recettes fiscales, elles ont progressé de 0,4% (+2,1 milliards de FCFA) pour s’afficher à 523 milliards de FCFA et ont contribué à 0,4 point de pourcentage à l’accroissement des recettes totales.
En plus des recettes propres, le rapport met également l’accent sur les dépenses publiques qui se contractent de 6,6% (-58,2 milliards de FCFA) sur un an, pour se situer à 828,2 milliards de FCFA à fin mars 2024.
« Cette contraction résulte d’une baisse simultanée des dépenses courantes et des dépenses en capital», lit-on dans ce rapport qui explique que « les dépenses en capital se contractent de 11,4% (-38,7 milliards de FCFA) pour se situer à 300,7 milliards de FCFA à fin mars 2024 et contribuent à 4,4 points de pourcentage à la baisse des dépenses publiques totales».
Le recul des dépenses en capital est imputable, peut-on toujours lire, à une forte baisse des dépenses d’investissements sur ressources extérieures (-30,8%), notamment les investissements réalisés sur dons qui fléchissent de 58,6%.
Il y a également les dépenses courantes, qui se contractent de 3,6% (-19,5 milliards de FCFA), malgré l’augmentation des dépenses de personnel de 15,1%, pour se situer à 527,5 milliards de FCFA à fin mars 2024.