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Burkina police nationale
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La police nationale a mis aux arrêts cinq présumés malfrats. Ils ont été présentés au public le jeudi 3 mars 2022. Plusieurs matériels ont été saisis de leurs mains. Ces délinquants présumés opéraient dans plusieurs quartiers de Ouagadougou ,la capitale burkinabè. 

Par André-Martin Bado

Les grands centres urbains du Burkina Faso, particulièrement la capitale Ouagadougou, sont la cible de plusieurs attaques à main armée. Ces braquages entraînent souvent des pertes en vies humaines.

La police nationale dans sa mission régalienne de protection de biens et de personnes, a mis fin aux activités de délinquance de cinq présumés malfrats dont l’âge est compris entre 16 et 40 ans . Ils opéraient dans la ville de Ouagadougou. Parmi ces bandits, deux ont été déjà déférés. 

Plusieurs matériels ont été saisis de leurs mains. Il y avait entre autres un pistolet automatique, cinq motos, 64.900 faux timbres fiscaux évalués à près de 28 000 000 FCFA. Parmi le matériel saisi, figure également un lot important de billets noirs, des coupures de faux billets de 5 000 FCFA et plusieurs autres objets.

Ces  présumés délinquants faisaient partie  de trois réseaux différents qui s’adonnent à plusieurs types d’infractions. 

Le premier groupe est composé de deux personnes. Ils s’étaient spécialisés dans les vols à main armée et les vols avec effraction. Ils opéraient tard la nuit, dans les endroits isolés et mal éclairés de plusieurs quartiers de Ouagadougou tels que  Toeyibin, Patte-d’Oie et Pissy. 

Le second réseau est composé de présumés escrocs. Il avait une stratégie pour convaincre leurs victimes qu’elles pouvaient devenir riches en achetant des billets noirs qui, une fois lavés, deviendront de vrais billets de banque. Ils agissent en  bande organisée avec des complices résidant dans un pays voisin. 

La dernière bande est composée d’individus spécialisés dans la confection, le transport et l’écoulement de faux timbres fiscaux. A l’aide d’un imprimeur implanté à l’étranger, ils faisaient imprimer à grande échelle des timbres fiscaux à moindre coût qu’ils envoyaient à Ouagadougou pour ensuite être vendus sur le marché. 

La Police Nationale a saisi  l’occasion pour inviter la population à plus de vigilance autour d’elle et a dénoncé ce type de pratique.

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