Le Premier ministre du gouvernement de la Transition au Burkina Faso, Me Apollinaire Kyélèm a présenté la situation sécuritaire le jeudi 26 octobre 2023, devant les autorités coutumières et religieuses à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest. Il a déclaré qu’«il n’est pas possible d’organiser les élections en juillet 2024».
Par Hakim Hien
Le Premier ministre Apollinaire Kyélèm était face aux autorités coutumières et religieuses de la région du Centre-Ouest, le jeudi 26 octobre 2023, rapporte le service communication de la Primature.
Le Premier ministre a indiqué que, «la Constitution est la loi fondamentale par laquelle le pays est gouverné. Il faudra faire en sorte que chacun se sente dans cette loi fondamentale et se sente concerné. Il nous faut trouver les voies de refonder notre société pour une implication de nos populations et pour une gouvernance vertueuse. Notre mission est de rendre le pays aux populations et de faire en sorte qu’il ne soit plus gouverné par une élite. C’est pour cela que nous voulons engager cette relecture de la Constitution. Vous serez engagés dans ce combat pour décider ce que sera notre société de demain. »
C’est pourquoi, il a estimé qu’organiser les élections en juillet 2024, tel que le stipule la Charte de la Transition, «n’est pas possible parce que ça va être un éternel recommencent», rapporte toujours le service communication de la Primature.
«Il nous sera difficile d’organiser les élections en juillet 2024, car nous ne savons même pas qui peut voter. Actuellement, beaucoup de personnes ont quitté leurs villages, le fichier électoral est difficile à établir, pour que les gens puissent aller voter et revenir, c’est tout un problème, pour que les candidats puissent se déplacer pour battre campagne, c’est tout un problème. Il faut donc assurer tout cela avant de parler d’élection », a conclu le Premier ministre Apollinaire Kyélèm
Le gouvernement entend opérer des reformes constitutionnelles et électorales avant la tenue des prochaines élections.
