Le procès charbon fin a été à nouveau renvoyé, cette fois, au 25 janvier 2024.
Par Nicolas Bazié
Une autre transaction est en cours et il faut du temps pour en finir. C’est en substance la requête formulée par l’avocat de l’Etat, Me André Ouédraogo, ce 18 janvier au Tribunal de grande instance Ouaga I, dans le cadre de l’affaire dite charbon fin.
« Les parties se sont accordées sur l’essentiel mais il y a des modalités pratiques à parachever», a dit l’avocat, qui demande un nouveau renvoi du dossier dans un délai d’une semaine. « C’est pour permettre aux différentes parties de parachever la transaction», insiste-t-il.
Le procureur n’a pas trouvé d’inconvénient à la demande de l’État. Bien au contraire. « Nous ne trouvons pas d’inconvénient à ce que le dossier soit renvoyé. On est parfaitement en phase avec la requête de l’État», a indiqué le procureur. Ainsi, le tribunal a retenu la date du 25 janvier 2024.
Un accord transactionnel de 9 milliards de francs CFA a déjà été conclu entre la société minière IAMGOLD Essakane SA et l’État burkinabè.
Celle qui est en cours concerne l’État et les autres prévenus poursuivis dans le cadre de ce dossier dit charbon fin. Parmi ces prévenus, il y a la société AGL ex-Bolloré, poursuivie en tant que personne morale.