Le chargé de mission du ministre délégué chargé des Ressources animales du Burkina, Désiré Nissan Coulibaly a présidé, ce mercredi 9 août 2023, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier national sur la protection de la biodiversité. Il est organisé par le Bureau Inter-Africain des ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA) avec le soutien de l’agence suédoise de développement international (SIDA).
Par Issouf Ouédraogo
Le changement climatique (cycle de sécheresse et d’inondation), les pollutions environnementales et les mauvaises pratiques d’exploitation sont des facteurs qui contribuent, selon les acteurs du domaine, à une perte de la diversité biologique.
Ainsi, dans le souci d’atténuer les effets négatifs générés par ces facteurs, le Bureau Inter-Africain des ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA) avec le soutien de l’agence suédoise de développement international (SIDA) a jugé nécessaire de réunir les différents acteurs du domaine, au Burkina Faso, pour réfléchir sur des pistes de solution.

Il s’agit pour les initiateurs de cet atelier national, de renforcer les capacités techniques et institutionnelles du Burkina, dans la mise en cohérence de ses instruments juridiques avec ceux du continent africain.
« Le Burkina Faso a été retenu pour identifier ces instruments régionaux et mondiaux qui ont été développés par les instances internationales qui sont importantes pour le Burkina Faso en tant que pays continental. Ce qui va aider à mieux gérer sa biodiversité, la conservation, les pêches, l’aquaculture et l’économie bleue d’une manière générale », a expliqué le fonctionnaire principal chargé de la santé animale de UA-BIRA, Dr Hiver Boussini.

Selon lui, cette rencontre est une démonstration de l’engagement et de l’intérêt que le gouvernement burkinabè accorde au secteur de la pêche et de l’aquaculture.
Dans ce sens, il a évoqué les questions de sécurité alimentaire et de la lutte contre la pauvreté telles qu’elles sont inscrites dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine qui préconise « une Afrique prospère fondée sur la croissance inclusive et le développement durable ».
C’est un atelier qui vient à point nommé selon le chargé de mission du ministre délégué chargé des Ressources animales, Désiré Nissan Coulibaly qui ne cache pas sa joie.
« En choisissant le Burkina Faso pour cet exercice de mise en cohérence des politiques continentales et internationales, le Bureau Inter-Africain de l’Union Africaine (UA-BIRA) fait honneur aux autorités et à tout le peuple Burkinabè » a-t-il déclaré.

Nissan Coulibaly dit attendre de cet atelier, « des discussions fructueuses desquelles sortiront des conclusions pertinentes et des recommandations gérables par les principaux acteurs en charge de la gestion des ressources physiques et bio aquatiques ». Cela, pour une conservation durable des potentialités aquatiques du Burkina dans un contexte de changement climatique, fait-il comprendre.