PARTI NATIONAL PROGRESSISTE BURKINA-FASO ET SOCIALISTE (PNPS) Unité –Progrès –Justice =================== BUREAU POLITIQUE NATIONAL EXECUTIF (BPNE) / Arrêté N°2021-009/MATD/SG/DGLPAP /DLFSPP Portant reconnaissance du PNPS du 11/10/2021 =================== 70281405(whasap)/74006127
DECLARATION DU PNPS Portant : SITUATION NATIONALE PEUPLE DU BURKINA-FASO, chers compatriotes NORBERT ZONGO disait :<< On ne peut pas avoir de l’avenir dans un pays qui n’a pas d’avenir>> pour ainsi dire que les ferments de cet avenir ne se retrouvent que dans une gouvernance participative et inclusive, gage d’un regain de confiance entre les Burkinabè : une alternative pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina. Ce combat perpétuel pour un avenir, un bonheur collectif de nos populations doit être au centre de nos convictions et actions au quotidien d’où le sens de ce que disait ROBERT KENNEDY:<< Peu d’individus auront la force de changer le cours de l’histoire. Mais chacun d’entre nous peut s’efforcer de changer une infinie partie des évènements ; cela avec des actes innombrables de courage et des convictions profondes. >>. C’est fort nantis de cet amour pour un peuple et fort soucieux de son bonheur collectif, qu’à un moment de la vie, nous, surtout la jeunesse consciente et courageuse tous corps confondus, devons prendre nos responsabilités face au destin, contre vents et marées, pour assumer notre rôle dans l’histoire de la marche du pays. C’est certainement mûs de cette conviction profonde d’ouvrir une nouvelle ère pour notre pays à la faveur d’une volonté populaire latente et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation que nos forces de défense et de sécurité, ont courageusement décidé, face aux exigences de l’ordre constitutionnel, de prendre leur responsabilité. Fort de ce constat, au lieu de nous plaindre les bras croisés tous les jours et refuser de prendre nos responsabilités face à notre sombre destin nous devons plutôt nous remettre en cause en répondant à ces questions quand nous disons que ça ne va pas au pays : <<Que faisons- nous pour que ça change, ou pour que ça marche? Sommes-nous prêts pour que ce changement passe par nous à travers notre comportement au quotidien, notre combat pour la justice, l’équité et l’égalité sociales ? >> . C’est ce que disait NORBERT ZONGO ainsi paraphrasé :<<Le pire n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais le silence des gens bien. >>. En somme, ce qui est arrivé est la résultante de toutes ces crispations d’une grande majorité des Burkinabè dont la résilience a atteint sa limite. Du reste, le PNPS par la voix du président que je suis, après consultations de nos membres et sympathisants, prend acte de la démission du Président ROCK KABORE et de la prise du pouvoir d’Etat par nos FDS organisées au sein du MOUVEMENT PATRIOTIQUE POUR LA SAUVEGARDE ET LA RESTAURATION (MPSR) Il revient à nous tous Burkinabè, à toutes les forces vives de la Nation de transcender toutes nos divergences et nos rancunes pour considérer certainement cette nouvelle ère qui s’ouvre comme une opportunité pour une véritable refondation de notre système de gouvernance. Nous devons, une bonne fois pour toutes, asseoir des bases saines d’une gouvernance participative et inclusive, gage d’un regain de confiance entre les burkinabè : une alternative pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina et une gouvernance électorale saine et crédible. Comme nous pouvons le constater, le problème de notre pays est son système de gouvernance qui crée des frustrations, des injustices et inégalités sociales. C’est cette gouvernance qui met au-dessus des peuples, vrais détenteurs du pouvoir, un clan de privilégiés, normalement mandatés par eux pour assurer leur bien-être et sécurité, mais par égoïsme oublient leur mission. Cette situation est très déplorable: de quel droit les mandataires du peuple (les élus, politiciens et autres autorités) peuvent-ils être plus heureux et sécurisés que le mandant (le peuple) de qui dépend tout leur pouvoir d’action? Pire encore ces mandataires ne vont vers le mandant que pour mendier ou acheter ses voix pendant les campagnes électorales. De cette façon, ils ont dénaturé la mission du politicien ou de l’élu qui est << la défense du bien-être des habitants de sa cité>>.Notre peuple mérite mieux que la démagogie qui lui a été servie depuis des décennies. Alors, il s’agit pour nous aujourd’hui de repenser notre système de gouvernance politique, économique et électorale, dont les limites sont connues et décriées par tous, en essayant de proposer une autre forme de gouvernance beaucoup plus participative et inclusive de sorte que chaque burkinabè depuis son village ne regrette pas son choix de gouvernants parce que non seulement, il fait partie de la chaine locale de gouvernance depuis son village jusqu’ä la région mais aussi, il bénéficie des dividendes économiques du pays .Et pour nous, cela s’entend, de notre vision du bonheur collectif de nos populations, une alternative pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina. Nous souhaitons que les nouvelles autorités du pays ne perdent jamais de vue l’intérêt supérieur de la Nation (quant à la prise de décisions et au choix des acteurs dans la conduite de la nouvelle transition) et la garantie des droits et libertés fondamentaux de tous les Burkinabè en privilégiant toujours le dialogue. De ce fait, le PNPS est disposé à apporter sa contribution dans cette démarche de refondation globale de notre système de gouvernance afin de poser des bases saines d’une gouvernance politique, économique et électorale participative et inclusive pour un BURKINA nouveau. Pour ce faire, nous les invitons à mettre au centre des concertations et actions les défis suivants tirés de notre programme politique : DÉFI NUMÉRO 1: LE RETOUR RAPIDE DE LA SECURITE ET DE LA PAIX (priorité des priorités et solutions endogènes) DÉFI NUMÉRO 2 : LA VERITABLE RECONCILIATION NATIONALE (solutions endogènes) DEFI NUMERO 3 : LES REFORMES INSTITUTIONNELLES DANS TOUS LES DOMAINES DE LA GOUVERNANCE POLITIQUE, ECONOMIQUE ET ELECTORALE (pas de tabou dans aucun domaine) DÉFI NUMÉRO 4 : LA POLITIQUE DE RENFORCEMENT DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE RURALE DÉFI NUMÉRO 5 : LA POLITIQUE DE L’HABITAT POUR TOUS ET DE L’URBANISME (apurement du passif foncier : solutions endogènes) DÉFI NUMÉRO 6 : LE RAYONNEMENT DU BURKINA-FASO DANS LE CONCERT DES NATIONS A TRAVERS LA CULTURE, LE TOURISME, LE SPORT, LES MEDIAS ET LA DIPLOMATIE. Pour conclure nous dirons que si nous voulons que notre pays soit indépendant politiquement et économiquement au profit de nos peuples, nous devons rompre avec notre système actuel de gouvernance calqués sur les normes dictées par l’occident et essayer une gouvernance à l’africaine qui prend en compte les aspirations de nos peuples tout en nous conformant autant que possible aux normes internationales qui respectent nos réalités et notre identité culturelle : c’est la seule façon de vivre muris et dignes, dans la paix et la cohésion sociales. Le Burkina-Faso ne pourra amorcer un véritable développement économique et social tant qu’il y a des barrières ethniques, religieuses, socioprofessionnelles et de sexes entre les populations et tant qu’elles ne sont pas pacifiques, justes et ouvertes. Autrement dit, elles doivent se garantir mutuellement le respect des droits de l’homme, des différences de cultures, des libertés d’opinion et de religions, de l’Etat de droit et de la possible représentation politique sans distinction d’ethnies ni de couches socioprofessionnelles, au plus haut sommet de l’Etat. Aussi, les politiques publiques doivent promouvoir la bonne gouvernance par l’exemplarité de nos dirigeants, la culture de la méritocratie en dépolitisant les postes administratifs par des appels à candidature, le patriotisme, le civisme, l’intégrité et la responsabilité des hommes politiques vis –à- vis des citoyens et prévenir les conflits de toutes sortes, qui constituent la principale menace qui pèse sur la cohésion sociale. On peut aller plus loin en disant que si nous voulons des hommes à la place qu’il faut, il faudrait créer des textes qui moralisent la vie de nos institutions et de nos dirigeants et qui distinguent certains postes ministériels hautement politiques, donc relevant du pouvoir discrétionnaire du chef de l’ETAT du reste des postes civilo-militaires uniquement soumis à des appels à candidature. Ainsi, la gouvernance administrative autour des ministres serait une affaire de tous sur la base des compétences et non sur la base des copinages. Vive le PNPS ! Vive le BURKINA-FASO Je vous remercie Fait à Ouagadougou , le 28 janvier 2022 Le président du PNPS Wiloho COULIBALY |
