Les Sénégalais iront aux urnes, le dimanche 24 mars 2024, pour choisir un nouveau président de la république, après les 12 ans de Macky Sall. Un scrutin à plusieurs inconnues qui s’annonce rude.
Depuis la sortie de Ousmane Sonko et de son candidat de substitution, Bassirou Diomaye Faye, les cartes ont été rebattues pour cette élection présidentielle au Sénégal.
En effet, pour sa première sortie, le candidat de la coalition Diomaye Président est revenu sur des axes majeurs de son programme de campagne. Il s’agit, entre autres, de la création d’une monnaie locale pour le Sénégal et l’instauration d’un poste de vice-président.
Il n’en fallait pas plus pour que ses adversaires sautent sur l’occasion pour juger ces propositions d’impertinentes.
Le premier à saisir la balle au bond, le candidat du parti au pouvoir est Amadou Ba. Il dit haut et fort qu’ « on ne confie pas un pays à des aventuriers »
Et ceux de la coalition Diomaye Président de l’ accuser, à leur tour, de s’être illégalement enrichi “ Fonctionnaire milliardaire ”.
Ces accusations semblent insuffisantes pour freiner les ardeurs de celui qui crie haut et fort qu’il sortira vainqueur dès le premier tour. Paroles de candidat à prendre avec beaucoup de recul, car rien n’est encore joué.
Regain dans la campagne !
Le candidat du parti au pouvoir, Amadou Ba, affaibli au début par le manque de soutien de certains leaders de sa coalition, il est monté par la suite, en puissance depuis que le président sortant a appelé ses militants à descendre sur le terrain.
Pour ces sorties, ce sont de grandes foules qui le suivent. Il en est de même pour Diomaye President. Lui aussi, ne cesse d’enregistrer des ralliements.
La dernière en date, c’est celui du candidat Cheikh Tidiane Dieye qui a pourtant commencé à battre campagne avant de décider, de se retirer au profit de Diomaye Faye. Cependant le conseil constitutionnel a rejeté cette démarche du candidat Cheikh.
L’autre absence qui inquiète, c’est sans nul doute la posture du Parti démocratique sénégalais (Pds).
Recalé par le conseil constitutionnel, le parti de l’ancien président de la république reste un poids électoral.
Malgré les multiples soubresauts, le parti de Me Abdoulaye Wade a enregistré plus de 500 00 0 voix lors de la dernière élection sans pour autant battre campagne.
Même si une déclaration officielle n’est pas encore publiée, des mouvements issus du parti commencent à faire leur choix.
Pour cette élection présidentielle du 24 mars, environ, 7,3 millions d’électeurs sont inscrits sur les 18 millions d’habitants que compte officiellement le pays.
Et, selon les résultats officiels publiés par le Conseil constitutionnel, lors de la dernière présidentielle en 2019, ils étaient 6 683 043 électeurs inscrits dont 4 428 680 votants, .