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Mme Chrysoula Zacharopoulou
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En visite au Burkina Faso, la secrétaire d’Etat français, Mme Chrysoula Zacharopoulou a rencontré le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré le 10 janvier 2023. Sur la question du supposé lien entre les autorités burkinabè et le groupe paramilitaire Wagner, Mme Chrysoula Zacharopoulou s’est contentée de dire que  « chaque choix à ses conséquences». 

Par Daouda Kiekieta 

La question du groupe paramilitaire russe Wagner est toujours d’actualité dans le pays des  « Hommes intègres ».

Après la mise en garde des autorités burkinabè par les États-Unis contre les risques d’une alliance avec Wagner, la France donne officiellement sa position sur le sujet.

Selon la secrétaire d’Etat français, Mme Chrysoula Zacharopoulou qui était en visite au Burkina Faso, son pays n’entend pas s’immiscer dans les affaires du Burkina Faso concernant cette affaire.

« Je ne  suis pas venue ici pour parler des hypothèses, je ne suis pas venue parler à la place des autorités. Mais, je dis que chaque choix à ses conséquences  », a dit Mme Zacharopoulou face à la presse dans l’après-midi du 10 janvier. 

Pour elle, le Burkina Faso est souverain et il appartient à ce dernier de choisir ses partenaires. « La France n’impose rien (au Burkina Faso). Elle est disponible pour inventer un avenir ensemble» a indiqué Mme Zacharopoulou, selon qui personne ne peut dicter ses choix au Burkina Faso. « Les Burkinabè l’ont rappelé à plusieurs reprises dans leur histoire y compris à leurs propres dirigeants » a-t-elle expliqué. 

En décembre dernier, le président ghanéen Nana Akufo Addo, avait affirmé aux États-Unis que le Burkina Faso a conclu un accord avec le groupe paramilitaire Wagner. Ces propos de M. Addo avaient suscité l’indignation des autorités burkinabè qui avaient rappelé leur ambassadeur du Ghana, le Général Pingrenoma Zagré, pour consultation.

« Le Burkina Faso a tenu à rappeler son ambassadeur en signe de protestation. De tels propos sont inacceptables venant d’un pays ami avec qui nous entretenons des liens historiques et de fraternité » avait justifié la ministre burkinabè des Affaires étrangères Olivia Rouamba le 19 décembre 2022. 

Le 21 décembre 2022, le ministre ghanéen de la Sécurité nationale, Albert Kan Dapaah, a conduit une forte délégation d’officiels à Ouagadougou pour mettre fin à la tension née des propos de son président Nana Akufo Addo. 

Lire aussi: Burkina/Diplomatie : la France est « disponible pour inventer un avenir ensemble » Mme Chrysoula Zacharopoulou

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