Le ministre de la Justice et des Droits humains, Me Edasso Rodrigue Bayala, a présidé, le 3 décembre 2024, à Kaya dans le Centre Nord, une cérémonie de clôture des sessions de formation des formateurs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sur la question des droits humains.
Par Nicolas Bazié
Les sessions de formation ont été possibles grâce au ministère de la Justice, à la Brigade des VDP (BVDP) et au soutien technique et financier du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Ce sont au total, 599 coordonnateurs et encadreurs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui ont été formés au cours de 21 sessions tenues de 2023 à 2024 à travers tout le pays, informe le service de communication du ministère de la Justice.
En organisant ces cadres de formation, le département en charge de la Justice a voulu renforcer les capacités des formateurs et encadreurs des VDP en matière de droits humains, « afin qu’ils puissent transmettre ces valeurs dans leurs zones d’intervention respectives».
Il s’agit de trouver un équilibre entre lutte contre le terrorisme et respect des droits humains. C’est du moins ce que dit le ministre de la Justice Rodrigue Bayala. « Nous devons rechercher un équilibre entre la nécessité d’apporter une réponse au terrorisme et la nécessité de promouvoir la protection des droits humains », fait-il savoir.
Selon le ministère, pour la dernière session, « les participants bénéficieront de modules axés essentiellement sur la protection des droits humains, la gestion du stress en opération, les normes et principes du recours à la force, les textes régissant les VDP, leurs rôles et missions ainsi que la lutte contre la discrimination et la stigmatisation dans la lutte contre le terrorisme.»