Le ministre d’État en charge de la Défense, le Général Kassoum Coulibaly, a annoncé ce mercredi 7 août 2024 à Ouagadougou que le Burkina a reconquis 69% de son territoire. Cette déclaration a été faite lors de l’évaluation des contrats d’objectifs des membres du gouvernement pour le premier semestre 2024 par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyélem de Tambèla.
Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, évalué les membres de son gouvernement les 7 et 8 août 2024. Le Général Kassoum Coulibaly, qui est passé le premier jour, a présenté un taux d’accomplissement global de 35% des missions assignées à son ministère, justifiant ce chiffre par des imprévus nécessitant des réajustements en cours de mission. « Même quand nous donnons un programme, il peut arriver que dans la conduite, nous ayons des instructions en cours d’action et il faut réajuster. C’est ce qui s’est passé ce premier semestre », a-t-il expliqué.
Il a ajouté qu’en mai et juin derniers, il y a eu des modifications pour « être sûr qu’on est sur la bonne ligne. Dans le domaine militaire, on choisit les bonnes cibles pour être sûrs que quand on fait le tir, c’est vraiment sur le but », a expliqué le Général Kassoum Coulibaly.
Le ministre a rappelé qu’en 2022, seulement 40% du territoire était sous contrôle gouvernemental. Aujourd’hui, ce chiffre a évolué à 69%. « Les 31% restants correspondent à des zones quasi désertes, mais nous continuons nos efforts pour les sécuriser. Nous prenons de grands ensembles et rayonnons autour pour avancer progressivement », a-t-il expliqué.
Le Général Coulibaly a salué l’engagement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et leur coopération avec les Forces de défense et de sécurité (FDS), en insistant sur l’importance de leur formation aux droits humains pour prévenir les exactions. « Nous faisons en sorte qu’il y ait de la vigilance à ce niveau. Au Burkina maintenant, on suppose qu’on est en guerre. Il ne faut plus se cacher la vérité. Quand il y a quelque chose, il faut dire à tout le monde », a-t-il souligné.
En rappel, le Premier ministre Apollinaire Kyélem avait affirmé le 30 mai 2023 que 65% du territoire burkinabè était sous contrôle des forces de défense et de sécurité (FDS).