« Jeunesse et culture » c’est autour de ce thème que les jeunes de Dédougou, province du Mouhoun, région de la Boucle du Mouhoun, ont été conviés ce mercredi 30 septembre 2020 par le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humain en Afrique (CIFDHA).
Par Dramouss ,
Ils étaient nombreux à prendre d’assaut la salle de réunion de la Maison de la femme de Dédougou pour partager un « Café citoyen » avec le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humain en Afrique (CIFDHA). «Café citoyen » est une plateforme de débat et d’échanges entre des citoyens autour d’un thème bien choisi avec des panélistes. La parole est donnée aux jeunes d’interagir avec des panélistes soit pour faire des propositions ou pour apporter une solution aux problèmes soulevés.
Plus d’une heure d’horloge les jeunes venus des quatre coins de Dédougou, ont suivi avec intérêt les différents exposés faits par l’Association des hommes de culture du Mouhoun, la direction régionale de la Jeunesse et le Conseil régional de la Jeunesse de la Boucle du Mouhoun.
L’objectif recherché à travers l’organisation de Café Citoyen, selon le Directeur Exécutif du CIFDHA, Inoussa Kafando, c’est de mettre en lumière la corrélation entre culture et jeunesse et l’impact de chacune de ces entités sur l’autre. A l’en croire, le droit des jeunes à accéder à la vie culturelle, à en bénéficier et à y participer activement est inscrit dans le droit international et constitue un élément fondamental de leurs droits culturels et humains. Il est nécessaire a poursuivi M. Kafando, que les jeunes participent à la vie culturelle afin de comprendre leur propre culture et celle des autres, ce qui leur ouvre des horizons plus vastes, renforce leur capacité de résolution pacifique des conflits et favorise le respect de la diversité culturelle.
Pour Yacouba Ouédraogo, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, « la culture est un des facteurs les plus importants du développement. Son rôle dans le développement doit être traité comme multicouches : d’une part comme une valeur intrinsèque, d’autre part comme le véritable facteur de développement d’un pays entraînant une augmentation de l’attractivité des pays pour les touristes, les résidents et les investisseurs, et enfin, comme un facteur actif de développement social basé sur la connaissance, la tolérance et la créativité ».
Au regard du désintéressement de la jeunesse à la culture, Juvénal L. Somé pense que le défi qui s’impose aux jeunes est grand, car pour lui, il faut un retour à la source tout en s’appuyant sur nos vraies valeurs culturelles pour amorcer le développement durable.