La 33e édition de la coupe d’Afrique des Nations va ouvrir ses portes ce dimanche 09 janvier 2022 à Yaoundé au Cameroun à 16 heures (GMT). En match d’ouverture, les Étalons du Burkina Faso croisent les crampons avec les Lions indomptables du pays organisateur de cette Can. A quelques heures du match, des acteurs du football burkinabè, les journalistes sportifs notamment, donnent leurs avis sur cette rencontre.
Par Stéphane Ouattara, collaborateur
Les Étalons ont bien les chances de réussir la Coupe d’Afrique des Nations 2022 au Cameroun. Ils ont leur place parmi les équipes qui cherchent à succéder à l’Algérie, vainqueur de l’édition passée, commentent les acteurs sportifs burkinabè.
Dans une compétition majeure comme la CAN, le match d’ouverture est toujours spécial et d’une saveur particulière. C’est la finale du groupe qui se joue à ce match, apprécie Lassina Sawadogo, journaliste sportif à la Radio nationale.
Un match d’ouverture qui est pour Arsène Konditamdé, journaliste sportif à la télévision privée BF1 « un test sur nos ambitions dans cette compétition ». Pour le journaliste, les Etalons doivent saisir cette occasion pour « envoyer un fort message au reste des Nations participantes ».
Là, poursuit M. Konditamdé, en cas de victoire, les autres comprendraient que « si on a battu le pays organisateur en match d’ouverture, on a la possibilité de récidiver face à n’importe quelle autre équipe. Ça nous donnerait l’avantage psychologique sur le reste de la compétition. »
Généralement, ajoute Lassina Sawadogo, « on fait en sorte que le pays organisateur joue le match d’ouverture face au chapeau 4 de la poule de sorte à s’assurer au moins de rentrer avec une victoire pour son entrée à la compétition ».
Mais les données ont changé, précise le journaliste. Maintenant, le pays organisateur joue contre le deuxième favori du groupe, qui est le Burkina Faso. L’enjeu est donc grand pour les deux équipes et l’est encore pour le pays organisateur pour qui, ce « match se présente comme un challenge pour les Camerounais », décrypte Lassina Sawadogo.
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Pour les Etalons, c’est une CAN assez spéciale, eux qui reviennent à la compétition après avoir manqué l’édition précédente. Le journaliste de la Radio nationale estime que les garçons sont prêts pour le disputer. Et ce sera un match difficile où, il faut s’attendre à tout, prévient-il.
A l’entendre, les deux équipes s’équivalent. « Le Cameroun est arrivé à bousculer la Côte d’Ivoire pour se qualifier pour les barrages de la coupe de monde. Le Burkina Faso a fait douter l’Algérie. Ce sont deux équipes qui se valent qui vont s’affronter le dimanche. »
L’équipe qui gagnera sera celle qui tirera son épingle du jeu en profitant des failles tactiques de l’autre. Pour lui, les Etalons à défaut de la victoire, doivent conserver le nul. « Cela nous permettra de voir les choses venir et de mieux préparer les prochaines rencontres contre l’Éthiopie et le Cap Vert ».
Cependant, la tâche ne sera pas aisée, commente Arsène Konditamdé, « car les Lions indomptables ont l’avantage du terrain et du public qui sera acquis à leur cause. En cas de défaite aussi, il ne faut pas s’alarmer. », conseille le journaliste de BF1.
Car, « nous avons toujours la possibilité de nous qualifier face au Cap Vert et L’Éthiopie et la configuration à 24, nous laisse une plus grande marge de manœuvre. »
Tout compte fait, s’accorde-t-il avec Lassina Sawadogo, « le point du nul ne serait pas mal. On éviterait ainsi de sortir les calculettes ».