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Burkina Faso : une coordination d’OSC apporte son soutien au capitaine Ibrahim Traoré

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Des centaines de manifestants se sont rendus à la place de la Nation de Ouagadougou ce 28 janvier 2023 pour apporter leur soutien au chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré. Ce rassemblement vient en soutien aux décisions prises par le gouvernement burkinabè, notamment le départ de Ouagadougou de l’ambassadeur de France et des forces spéciales françaises de l’opération Sabre stationnées sur son territoire.

Par Valérie Traoré

Ils sont venus de divers horizons et même du Mali pour apporter leur soutien au capitaine Traoré et au gouvernement burkinabè.

Parmi les invités à cet événement, M. Sekou Tounkara, un célèbre activiste malien que j’ai rencontré sur les lieux. Il me dit « être venu apporter son soutien à Ibrahim Traoré, le fils de Thomas Sankara ».

capitaine Ibrahim Traoré
Un manifestant qui brandi une photo du capitaine Ibrahim Traoré

Il ajoute : « Je suis là au Burkina Faso, pas seulement pour soutenir le capitaine Traoré, mais aussi le peuple du Burkina Faso ; c’est grâce à vous aujourd’hui que le Burkina est en train d’avoir son indépendance, le pouvoir appartient au peuple du Burkina Faso. Aujourd’hui, c’est la journée de la souveraineté du Burkina Faso, de l’indépendance du Burkina Faso. Aujourd’hui le capitaine est devenu général. »

Plusieurs coalitions d’associations de la société civile ont pris part, ce 28 janvier, au rassemblement.

J’ai pu apercevoir des responsables du mouvement M30 Naaba Wobgo, du Collectif des leaders panafricains et de bien d’autres mouvements.

« Ce meeting est pour nous le lieu de s’encourager mutuellement et de se féliciter pour la lutte qui donne de l’espoir. Grâce à son Excellence, le camarade capitaine Ibrahim Traoré et le vaillant peuple intègre du Burkina Faso, nous avons pu mettre l’armée française dehors.

Nous ne sommes esclaves de personne. Cela nous fait penser au capitaine Thomas Sankara quand il disait : « l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort ; cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître pour l’affranchir. Seule la lutte libère.» indique Gislain Dabiré, un manifestant.

« Notre présence ce matin, c’est pour notre indépendance réelle, notre souveraineté, après 60 ans de coopération inutile avec des partenaires qui ne sont pas les vrais ; maintenant que le pays est en guerre, il y a lieu que l’intelligence même s’impose et qu’on pense à avoir d’autres partenaires.

Face à la conscience éveillée du peuple burkinabè qui veut l’indépendance, la France refuse de comprendre et elle parle de sentiment anti français ; mais il n’y a pas de sentiment antifrançais.

Il n’y a qu’un éveil de conscience du Burkina qui lutte pour son intégrité, sa survie et son indépendance » a affirmé M. Sampebgo Karim dit Kibsi, un leader des groupes panafricains.

capitaine Ibrahim Traoré
M. Sampebgo Karim dit Kibsi, un leader des groupes panafricains.

Ce meeting a été organisé par la coordination des organisations de la société civile.
Elle a pour but de soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les grandes décisions des autorités de la Transition.

Lire aussi: Burkina Faso : plusieurs manifestants apportent leur soutien à la Transition

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