La situation sécuritaire au Mali préoccupe les chef d’Etats de la CEDEAO et chefs de gouvernement qui étaient réunis en sommet extraordinaire le dimanche 7 novembre 2021 à Accra. Il y avait à l’ordre du jour, la situation politique au Mali et en Guinée. Au terme du sommet, plusieurs recommandations et des sanctions ont été prises.
Par La Rédaction
La CEDEAO a déclaré dimanche à Accra qu’elle est préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire au Mali. Cette préoccupation fait suite aux incertitudes politiques accrues dans le pays, expliquent les dirigeants Ouest africains.
Les chef d’Etats appellent les autorités de la transition à intensifier leurs efforts pour améliorer la situation sécuritaire, notamment en assurant une présence effective de l’État dans les zones touchées.
Par ailleurs, les dirigeants des pays de la CEDEAO réunis à Accra appellent les pays voisins à renforcer leur présence sécuritaire le long de leurs frontières avec le Mali et charge la Commission de la CEDEAO d’approfondir les discussions en cours avec la Commission de l’Union africaine en vue d’améliorer la situation sécuritaire au Sahel.
Le sommet extraordinaire d’Accra appelle à un mandat plus robuste et offensif et à renforcer la capacité opérationnelle de la MINUSMA pour faire face aux défis du terrorisme au Mali. La CEDEAO a indiqué qu’elle demandera en conséquence au Conseil de sécurité des Nations Unies d’apporter les modifications nécessaires au mandat de la MINUSMA.
Les autorités maliennes ont expliqué aux Chef d’Etats de la CEDEAO que les élections ne pourront pas se tenir en février 2022 comme initialement prévu.
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