La conférence des chefs d’État de la CEDEAO a décidé ce 10 août 2023 de valider le projet d’intervention militaire au Niger.
Par Nicolas Bazié
La veille, des sénateurs des régions du nord du Nigeria, frontalières du Niger, avaient pourtant alerté sur les potentielles « graves implications » d’un « recours à la force militaire ».
« Les victimes seront des citoyens innocents qui vaquent à leurs occupations quotidiennes », s’était inquiété le Forum des sénateurs du Nord dans un communiqué.
La CEDEAO a fait l’option contraire, car, ce 10 août, au sommet extraordinaire, les chefs d’État membres de l’organisation sous régionale, ont choisi l’intervention militaire pour le retour à l’ordre constitutionnel et la libération du président Mohamed Bazoum.
La communauté ouest-africaine ouvre ainsi la voie à la mobilisation d’une force qui devrait être principalement composée de troupes nigérianes, mais aussi sénégalaises, a écrit Jeune Afrique.
Encore faut-il que la CEDEAO ait le quitus de l’Union africaine et du Conseil de sécurité de l’ONU.