Le Groupe United Bank for Africa (UBA) a procédé ce lundi 20 mai 2024, au lancement officiel des activités entrant dans le cadre de la célébration de ses 75 ans d’existence. Le lancement a été fait à travers une conférence de presse tenue à Lagos au Nigéria, et retransmise en direct sur la télévision privée burkinabè BF1.
Par Nicolas Bazié
« UBA, c’est la banque qui relie l’Afrique au monde». Ses responsables le déclarent avec fierté parce qu’en 75 ans d’existence, cette institution financière, créée en 1949, au Nigéria, a étendu son réseau jusque dans 24 pays d’Afrique et du monde comme la France, l’Angleterre, les États-Unis et les Emirats Arabes Unis. Elle existe dans 4 continents sur les 5 que compte la planète.
UBA, c’est aussi 25 000 personnes qui y travaillent, dont 50% de femmes, 350 000 terminaux et plus de 1000 agences à travers le monde. C’est pourquoi, les dirigeants de la banque ont marqué une halte, pour célébrer ce succès.
« Ce que nous célébrons aujourd’hui démontre la résilience, l’innovation et l’engagement de UBA en faveur de l’excellence », indique le directeur général du Groupe UBA, Oliver Alawuba.
« Les 75 années ont été marquées par beaucoup de stabilités que nous mentionnons avec fierté», dit-il, expliquant que UBA est la première banque en Afrique à lever une offre publique initiale et la première à être cotée en bourse au Nigéria.
« UBA est la seule banque d’Afrique subsaharienne à acquérir une licence de banque de dépôt aux États-unis. C’est la première banque au Nigéria à installer un terminal GAB et à construire un amphithéâtre à l’université de Lagos. UBA est la première banque du Nigéria à s’implanter hors des frontières du Nigéria. La banque a enregistré une forte performance en 2023. Innovation, transformation et digital sont les clés de notre succès », poursuit le directeur général Alawuba.
En 75 ans, ce sont des millions de personnes, plusieurs entreprises et des communautés qui sont « édifiées grâce aux services de la United Bank for Africa (UBA)».
« Nous investissons dans l’entrepreneuriat, le secteur de la santé pour avoir un impact concret sur la vie des gens», explique M. Alawuba qui ajoute ceci : « L’objectif est clair, avoir de l’impact sur les entreprises africaines et introduire l’Afrique au monde et le monde à l’Afrique. Nous voulons être la principale banque pour les mouvements des capitaux. Nous sommes engagés à étendre notre présence et à apporter de la valeur à travers des collaborations ».
La preuve est que UBA a signé, à en croire le directeur général, un partenariat de 6 milliards dollars, soit plus de 36 milliards de francs CFA avec la ZLECAF, la Zone de libre échange continentale africaine. Cela entre dans le cadre de la construction d’une «bonne relation avec les clients».
Au nombre de plus de 45 millions, les clients de ce mastodonte semblent occuper une place de choix, car à UBA, « c’est le client qui est l’employeur», soutient celui là même qui a tenu à saluer le travail acharné des anciens présidents des conseils d’administration des différentes filiales, des directeurs généraux, des comités exécutifs bref, de tous les travailleurs. Un travail qui a permis d’après lui, de construire les fondements de la banque.
«Sans leur sacrifice et leur soutien, nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui », reconnaît le directeur général qui informe que UBA fait de l’Afrique, le centre de ses opérations, tout invitant les investisseurs à taper à la porte de l’institution. «Si vous voulez investir en Afrique, pensez à UBA », fait-il savoir.
UBA Burkina…..
A la suite du Ghana, UBA Burkina est la plus grande filiale du Groupe à l’extérieur du Nigéria. Elle compte actuellement 25 agences à travers le pays, un parc de 41 guichets automatiques de billets (GAB) et 63 terminaux de paiement électronique (TPE).
Selon son directeur général Julien Kouassi, beaucoup d’activités seront organisées au Burkina pour célébrer le 75e anniversaire de la banque.
À commencer par la journée de l’Afrique qui est célébrée le 25 mai de chaque année. À cet effet, UBA Burkina prévoit d’organiser quelques activités pour « magnifier la culture africaine et certains grands noms ».
Et, la célébration du 75e anniversaire s’étend jusqu’au mois de décembre 2024 et « chaque mois, il y aura une activité ».
La filiale a jugé utile d’accompagner l’État burkinabè, dans le développement économique du pays. D’où la décision de faire de 2024, « une année d’accompagnement des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Petites et moyennes industries (PMI)», déclare le directeur général Kouassi, visiblement soucieux de renforcer les capacités économiques du Burkina Faso, à travers un « engagement panafricain» à même de contribuer à construire la nation.
Encore faut-il préciser que UBA Burkina vient en troisième position, en termes de contribution financière (au titre des revenus, ndlr) dans l’assiette du Groupe UBA, avec 11 milliards de francs CFA en 2023 et ambitionne contribuer à hauteur de 57 milliards de francs CFA en 2024.
