Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a effectué, le 19 avril 2025, une visite inopinée sur le site de construction du nouveau pont de Hèrèdougou. Le ministre entend ainsi maintenir la pression pour accélérer les travaux et éviter une nouvelle rupture de trafic sur cet axe stratégique.
C’est la deuxième visite inopinée du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, sur le chantier en l’espace de deux semaines sur le chantier du pont de Hèrèdougou. Selon la Direction de la communication du ministère qui rend compte de cette visite, c’est aux environs de 10h30 que le ministre est arrivé à la base vie de l’entreprise en charge des travaux en provenance de Bobo-Dioulasso.
Passé le temps de surprise, les responsables de l’entreprise ont présenté l’état d’avancement des travaux, notamment les opérations de préfabrication et les essais en cours. Sans perdre de temps, le ministre Sorgho a visité les travaux déjà réalisés, les bureaux de l’entreprise, de la mission de contrôle et du LNBTP (Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics) pour constater de visu la réalité du chantier.
Ainsi, il a inspecté les deux ouvrages de décharges en construction avant de continuer sur l’ouvrage principal. Il a aussi écouté les explications, donné des conseils techniques et formulé des recommandations.
« Nous sommes dans l’urgence. Il faut aller vite et bien. Nous ne voulons plus de rupture de trafic cette année. Vous devez tout faire pour respecter les délais. Pour y arriver vous devez travailler jour et nuit », a dit Luc Sorgho déterminé à faire avancer le projet dans les meilleurs délais. Avant de continuer sa route pour Ouagadougou, le ministre en charge des infrastructures a averti : « Je reviendrai à tout moment sans vous prévenir. Il en sera ainsi jusqu’à la fin des travaux. »
Du côté de l’entreprise, le directeur des travaux, Alain Bassolet, a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour achever les travaux dans les délais impartis.
Les délais impartis sont de 10 mois hors saison des pluies pour ce chantier situé dans la province des Balé (région de la Boucle du Mouhoun) sur la Route nationale n°1 (Ouaga-Bobo).