La première édition de la Foire consommons local (FOCOLO) a été lancée ce vendredi 4 octobre 2024 à Ouagadougou. Elle se déroule jusqu’au 6 octobre prochain au Musée national sous le thème «Consommons local, un moyen sûr de développement et de souveraineté de notre Patrie, le Burkina Faso».
Par Élysée Nikiema (stagiaire)
La Foire consommons local (FOCOLO) est organisée par l’Association Citoyenneté, environnement, santé et développement (CESDEV). Elle est une occasion pour les producteurs locaux de montrer leur savoir- faire, les différents produits dérivés issus des productions locales.
Au programme de la Foire, une rue marchande, des prestations artistiques, des défilés de mode. À la clôture, il est prévu une remise de prix aux meilleurs acteurs du consommons local.
Pour le président du Comité d’organisation, Palamanga Ouali, le thème de cette première édition, qui est «Consommons local, un moyen sûr de développement et de souveraineté de notre Patrie, le Burkina Faso», «reflète notre détermination collective à valoriser les richesses et le savoir-faire burkinabè».
Il a souligné que nous devons être fiers de ce que nous produisons, car c’est par nos propres ressources, notre propre créativité et notre engagement, que nous parviendrons à asseoir une souveraineté économique durable.
C’est Pascal Yemboani Thiombiano, chargé de mission au ministère en charge de la communication, qui a prononcé le discours officiel de lancement de la Foire au nom du ministre d’Etat, Jean Emmanuel Ouédraogo. Il a indiqué qu’«il est impossible de développer un pays sans s’appuyer sur le consommons local. Toutes les grandes nations se sont développées en consommant d’abord leurs produits».
Le représentant du ministre a ajouté que «consommer local, c’est contribuer à l’indépendance économique et à la souveraineté du Burkina Faso».
Benjamin Domba est un producteur de miel local et de produits dérivés. Il est exposant à cette première édition de la FOCOLO. Il nous a confié qu’«il faut que nous aussi, on valorise nos produits et on fasse aussi des choses qui sortent de l’ordinaire». L’exposant Domba estime qu’on ne peut pas se contenter des produits qui viennent uniquement de l’extérieur. Il faut aussi en produire à l’interne.