La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP26 se tient à Glasgow dans le Centre-Ouest de l’Ecosse au Royaume-Uni. Elle a débuté le 31 octobre et prend fin le 12 novembre 2021. À cette occasion, les Etats les plus vulnérables réclament aux pays pollueurs, le paiement des dommages climatiques.
La conférence sur le réchauffement climatique de cette année est décisive. La surveillance et la vérification des engagements est, en effet, la question centrale de la COP26 à Glasgow. Depuis la conférence des Nations unies sur le climat en 2009 à Copenhague au Danemark, les pays riches s’étaient engagés à verser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020, aux pays en développement pour les aider à s’adapter aux changements climatiques.
Une promesse qui n’est toujours pas tenue. Une fausse promesse qui met les pays pauvres en colère, premières victimes du réchauffement climatique. Ils dénoncent le manque de solidarité des pays riches qui sont les principaux responsables des effets du dérèglement du climat. A cet effet, les pays vulnérables réclament désormais un « pacte climatique d’urgence ».
«Nous voulons un plan annualisé pour la délivrance des 100 milliards de dollars promis, que la moitié de ces sommes aillent à l’adaptation de nos pays au changement climatique, et que les pays les plus émetteurs améliorent tous les ans, leurs contributions nationales à la réduction des émissions, et non tous les cinq ans.
Enfin, nous voudrions que ce soit le Fonds monétaire international et non l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), jugée moins neutre, qui se charge de la surveillance de ces engagements », a laissé entendre, Abdul Momen, ministre bangladais des affaires étrangères.
Le ministre bangladais a aussi réclamé des restructurations de la dette des pays pauvres parce qu’ils sont les premières victimes du réchauffement climatique. « Les enjeux, tout le monde les connaît maintenant. Ce qu’il faut, c’est davantage d’attention politique à nos réalités, nos terres qui se salissent, nos populations qui perdent leur toit ou leur mode de vie », s’indigne Abdul Momen.
Il est soutenu par Jetnil-Kijiner, l’envoyée climat de la République des îles Marshall, un archipel du Pacifique menacé de submersion. « Rien que pour les îles Marshall, nous avons besoin de plusieurs milliards de dollars, et c’est sans inclure les pertes irréversibles de nos identités culturelles et de nos modes de vie ».
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