Le Burkina Faso enregistre depuis hier, lundi 9 mars 2020 deux cas de coronavirus sur son territoire national. Depuis l’annonce de cette épidémie mondiale débutée en Chine en décembre 2019, les autorités sanitaires burkinabè préparaient une riposte dans le cas où ? Effectivement notre pays n’a pas été épargné mais l’important c’est d’œuvrer à un recul significatif de cette maladie et rompre rapidement la chaîne de transmission. L’Ordre des médecins du Burkina est tout aussi interpellé et sa part de contribution est si grande pour agir dans cette urgence sanitaire liée au coronavirus.
Les différents messages de sensibilisation (visuel, sonore, vidéo), les postes sur internet, sur les différents réseaux sociaux, les communications interpersonnelles etc., le Conseil national de l’Ordre des médecins du Burkina suit aussi de près toute cette communication autour de cette épidémie qui sévit dans le monde liée au coronavirus. Du coup, il est préoccupé par la santé des médecins et de la population, dans la mesure où à partir d’un petit rhume, la maladie peut prend des formes très graves.
Chose certaine, nous sommes face à une épidémie de coronavirus comme l’a si bien dit le Président du Conseil national de l’Ordre des médecins du Burkina, Pr Charlemagne OUEDRAOGO, qui défraie la chronique dans le monde, en Afrique et particulièrement au Burkina depuis hier lundi. L’urgence des stratégies c’est d’arrêter au plus vite la propagation de cette maladie et préserver la santé des médecins et de la population entière.
Le respect des règles d’hygiène est capital
Chaque médecin devrait s’en approprier des recommandations du ministère de la santé en matière de prévention des infections de ce genre, pour rompre la chaine de transmission. « Il s’agit donc de promouvoir les mesures d’hygiène individuelle et collective pour faire en sorte que ce virus ne se transmet pas d’une personne à une autre, d’une population à une autre ou d’un groupe à un autre groupe de population. J’invite donc tous les médecins à être vigilants, à être très prudents, à respecter les mesures recommandées par le ministère de la santé et l’OMS au cours de leur pratique au quotidien lors des sensibilisations ou pendant les consultations. Les règles d’hygiène sont absolument la cheville ouvrière de l’arrêt de la propagation du coronavirus », a indiqué le Président Charlemagne OUEDRAOGO.
Le respect du secret médical, une forte recommandation
Dans ce contexte d’épidémie de coronavirus, il faut éviter la stigmatisation des personnes, d’où la nécessité du respect du secret médical. Le constat amer que nous faisons sur les réseaux sociaux, à travers les messages qui circulent, où des personnes sont nommées est vraiment regrettable. Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne de tels actes que ceux-ci proviennent de médecins, d’agents de santé ou de tout autre personne. Chacun se doit de respecter la protection des données individuelles et la demande qui est faite à l’endroit de tous les praticiens, c’est de faire en sorte que le secret médical soit préservé et que des personnes ne soient pas du tout stigmatisées.
L’urgence sanitaire du moment, il faut le rappeler, c’est de bouter le coronavirus hors du Burkina dans de brefs délais!
Presse et communication du CNOMB