Par La Rédaction
Le film sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara se poursuit par la réponse du porte-parole du parti au pouvoir, Adjoumani Kobenan au cardinal Kutwa. En effet, le mercredi 02 Septembre 2020, le porte-parole du parti au pouvoir, Adjoumani Kobenan s’est rendu à la cathédrale Saint Paul du Plateau pour répondre à l’Archevêque, le cardinal Jean-Pierre Kutwa, qui s’était exprimé le lundi 31 août sur le 3e mandat du Président Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, qui de son avis, n’était pas opportun. Cette sortie du responsable de l’Église catholique n’a pas laissé indifférents les partisans d’Alassane Ouattara.
Pour eux, si cette démarche d’interpellation de l’archevêque est salutaire, elle ne va cependant pas dans le sens du vivre ensemble, dans l’unité et de la stabilité sociale comme le prétend celui-ci. « Votre prise de parole, Eminence, n’aille pas dans le sens de l’apaisement du climat social », a soutenu Adjoumani Kobenan.
« Concernant votre affirmation selon laquelle la candidature du Président Alassane Ouattara n’est pas nécessaire, à votre humble avis, nous voudrions vous rappeler que de l’humble avis de très nombreux Ivoiriens de toutes origines et de toutes confessions, cette candidature est celle qui est à même de garantir la paix, la stabilité, le progrès économique et social et, conséquemment, l’achèvement du processus de réconciliation de la Nation », ont poursuivi les membres du RHDP.
Ils disent attendre la décision de la justice qui a en charge, la validation des dossiers de candidature. « Sauf à paraître partisan, il faut faire pleinement confiance au droit et à la démocratie, en laissant, après la validation des candidatures par le Conseil Constitutionnel, le peuple souverain de Côte d’Ivoire juger in fine, lui et lui seul le 31 Octobre 2020, de la pertinence et de l’opportunité de l’ensemble des candidatures. », a-t-il indiqué.
Adjoumani Kobenan a rassuré par ailleurs le cardinal que les élections se dérouleront dans le calme, la transparence et la sécurité et que le respect du calendrier électoral est nécessaire et signe du respect de la loi. « Parce qu’il me semble aussi que l’immense majorité de nos concitoyens sait que le respect d’un calendrier électoral est non seulement le respect même de la loi, mais plus encore le respect profond d’une aspiration civique qui, par le débat des idées et des projets qu’elle permet, aide le pays à avancer vers la modernité, à rencontrer sa maturité. En effet, je crois, Éminence, que tous nos frères et sœurs, qu’ils partagent votre foi ou qu’ils en confessent une autre, qu’ils soient du Nord ou du Sud, du Centre de l’Est ou de l’Ouest, veulent avancer ensemble. Qu’ils entendent aller de l’avant pour construire le pays dans la paix et l’harmonie », a conclu le porte-parole du parti au pouvoir.