Les travaux du neuvième Traité d’amitié et de coopération (TAC 9) ont démarré le samedi 24 juillet 2021 à Abidjan dans la capitale économique ivoirienne. Les experts des deux pays ont inscrit plusieurs sujets à l’ordre du jour, notamment de la réouverture des frontières terrestres. Le lancement des travaux a été codirigé par Ennio Maes, directeur général des relations bilatérales de la Côte d’Ivoire et son homologue burkinabè, la Directrice générale de la coopération Bilatérale du Burkina Faso Olivia Rouamba.
Par Albert Nagreogo, depuis Abidjan
Les travaux de la neuvième édition du Traité d’amitié et de coopération ont été lancés à Abidjan, le samedi 24 juillet 2021. Ce sont les experts des deux pays qui vont examiner les principaux sujets inscrits à l’ordre du jour. Des sujets d’actualités se sont invités à ces travaux, notamment la question sécuritaire et sanitaire. A l’entame des travaux des experts en commission, la partie burkinabè a proposé que la réouverture des frontières terrestres soit inscrite dans les débats. Une proposition acceptée par la partie ivoirienne.
Olivia Rouamba, la Directrice générale de la coopération bilatérale du Burkina a expliqué à Libreinfo.net que cette question a été inscrite à l’ordre du jour sur instruction de la hiérarchie. « Quand on est au ministère des affaires étrangères et qu’on voit le flux de demande d’autorisation de sortir et d’entrer sur le territoire burkinabè cela va s’en dire que les gens se déplacent. Et que c’est un impératif pour qu’il puisse continuer des échanges, et que des produits principaux que nous importons de la cote d’ivoire et que la côte d’ivoire importe du Burkina Faso puissent librement circuler ».
Outre le transport des biens, il y a également la circulation des personnes.« Au niveau des frontières il y a souvent des exactions, des plaintes qui nous reviennent et des questions qui ne sont pas en faveur de la situation humanitaire en tant qu’être humain. On s’est dit qu’en bilatéral , les deux pays qui entretiennent des liens séculaires peuvent décider de la réouverture de ces frontières pour permettre à nos populations respectives de pouvoir circuler librement ». Qui parle du TAC, parle de bien être des populations des deux pays. Tous les projets majeurs qui sont inscrits sont pour la facilitation de l’intégration, ajoute Olivia Rouamba, Directrice générale de la coopération bilatérale.
Selon la partie ivoirienne, la Covid 19 est une réalité. « Elle n’est pas encore terminée, nous demeurons toujours dans la vigilance, dans la précaution avec l’apparition des variants», explique Ennio Maes, Directeur général des relations bilatérales de la Côte d’Ivoire .Cependant, il rassure que la question est actuellement examinée au plus haut niveau. Il ajoute, que « nos Chefs d’Etat sauront dans quelle mesure régler cette question »,il se dit conscient des exactions qui existent sur le terrain,« il appartiendra aux experts de faire des recommandations idoines qu’il faut à nos autorités pour qu’elles puissent évaluer la situation et prendre les mesures appropriées qui s’imposent», ajoute Ennio Maes, directeur général des relations bilatérales de la Côte d’Ivoire.
Les experts des deux pays réunis à Abidjan travailleront également sur les projets de développement comme l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la fourniture des hydrocarbures, le travail des enfants, l’évacuation des populations dans le mont Péko, la sécurité etc.
