La Cour pénale internationale a annulé son mandat d’arrêt international contre Simone Gbagbo. La décision a été prise le 19 juillet dernier, un mois après le retour de son mari Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Une décision qui a été rendue publique le 29 juillet 2021 par la CPI. Simone Gbagbo était accusée pour crime contre l’humanité lors de la crise post-électorale. La CPI en a décidé ainsi pour insuffisance de preuve.
Par Abdoul Wahab Mandé, Stagiaire
La Cour pénale internationale décide donc que le mandat d’arrêt visant l’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo « cesse d’être effectif », lit-on dans un document classé « confidentiel » daté du 19 juillet mis en ligne sur le site de l’institution le 29 juillet dernier.
Cette décision de la chambre s’appuie sur les précédents jugements de la cour. Il s’agit notamment de l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé en 2019, confirmé en appel en mars dernier. La chambre s’est basée sur cet acquittement pour mettre en évidence le fait que « les preuves sur lesquelles était fondé le mandat d’arrêt visant Simone Gbagbo ne pouvaient plus être considérées comme suffisantes ». Ainsi ce mandat d’arrêt cesse alors de prendre effet.
Par annulation, Simone Gbagbo pourrait voyager librement à travers le monde selon son avocat Me Ange Rodrigue Dadjé. Selon Me Ange Rodrigue Dadjé, cette levée du mandat de Simone Gbagbo vient boucler ainsi de façon définitive les poursuites dont faisaient l’objet les Gbagbo devant la CPI.