Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, s’est adressé au Parlement de son pays réuni en congrès ce mardi 18 juin 2024. Attendu sur sa candidature pour l’élection 2025, il n’en a pas pipé mot. Tout le monde est resté sur sa faim concernant sa candidature en 2025. « Le protocole me dit que vous êtes un peu déçus », a-t-il reconnu à la fin de son intervention, ajoutant que « ce sera la prochaine fois ».
Le président ivoirien, qui aura 83 ans en octobre 2025, date prévue pour la prochaine élection présidentielle, a fait le bilan de ses réalisations. Il a salué « la normalisation institutionnelle (qui) est maintenant effective dans notre pays ».
Alassane Ouattara a souligné la mise en œuvre « de nombreuses réformes pour renforcer le pouvoir judiciaire » dans un pays où « le sentiment d’injustice est encore décrié par certains ».
« Nous sommes aujourd’hui dans un Etat de droit où les lois de la République s’appliquent à tous », a insisté le président Alassane Ouattara.
Cet exercice solennel a lieu chaque année et permet au Chef de l’Etat de faire le point de son bilan à la Nation.
En 2022, lors de son adresse aux deux chambres réunies, le Président avait dévoilé le nom de son vice-président.
Très détendu, après avoir dressé un bilan général positif, sans adversaire de taille, Alassane apparaît comme l’homme en vue de la présidentielle de 2025.
« Sans paix, il ne peut y avoir de développement durable », a indiqué le Alassane Ouattara. « La Côte d’Ivoire reste fidèle à la philosophie du président Félix Houphouët Boigny à savoir être l’ami de tous et l’ennemi de personne ».
Pour le reste, il a fait le bilan de son mandat en laissant quelque peu sur leur faim, les membres du gouvernement, les députés et les sénateurs ainsi que l’Assemblée nationale. Alors Alassane Ouattara candidat en 2025 ?
Réponse peut être « pour la prochaine fois », le 7 août comme glissé par lui-même, devant le Parlement réuni en congrès à l’Hôtel ivoire de Cocody à Abidjan.
Le chef de l’Etat est à son 4e exercice du genre devant le Congrès composé des députés et des sénateurs.