Le club burkinabè pour son premier match de groupe en coupe de la confédération, est à nouveau confronté à un problème qui a failli lui coûter la qualification au tour précédent.
Les Orange-et-verts sont partis pour Abuja au Nigeria depuis ce jeudi 31 janvier, en vue de se rendre à Enugu où ils doivent disputer ce dimanche, leur premier match de poule contre l’équipe locale. Cependant, ils restent bloqués à l’aéroport, dans la capitale nigériane pour un problème d’affrètement.
Ce vendredi soir, Ladji Coulibaly et son équipe étaient toujours à l’aéroport. Le club du Colonel Yacouba Ouédraogo pourrait même être amené à effectuer le voyage par la route ce samedi matin, si une solution n’est pas vite trouvée.

Pourtant, Enugu est à plus de 500 Km de la capitale Abuja et nous sommes déjà la veille du match. Pour une équipe qui est déjà privée de son capitaine Youssouf Barro et de son gardien de but Daouda Diakité, cela ne sera pas sans conséquence.
On se rappelle qu’au tour précédent, Salitas avait passé près de 16heures à attendre dans un aéroport marocain l’avion qui devait les amener en Égypte pour affronter Al Nasr Benghazi. Les joueurs étaient arrivés en Égypte avec des douleurs musculaires et on le sait, ils avaient perdu le match 0 – 1. Fort heureusement, l’équipe burkinabè avait renversé le score au match retour.
Le plus attristant est que cette situation n’est pas un cas isolé.
L’ASFB avait subi cette même fourberie en novembre dernier, au moment d’aller jouer le Coton Sport de Garoua du Cameroun en LdC africaine.
Dans un passé plus lointain, l’ASFA-Yennenga et le RCK en avaient eu pour leur part au moment de jouer des clubs algériens. Et même l’équipe nationale A du Burkina n’a pas été épargnée : nous avons encore Nelspruit en mémoire.
Ce problème qui a déjà touché plusieurs équipes burkinabè est un mal, une gangrène qui salit l’image du football africain et jette un énorme discrédit sur la CAF. Il est temps de sévir face à de tels comprtements antisportifs.
Marcel YE
Linreinfo.net