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Crise politique au Mali : la CEDEAO sort ses « griffes »

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Les chefs d’Etats ouest-africains ont décidé de suspendre le Mali de la CEDEAO après les évènements du 24 mai 2021 qui ont vu l’éviction du président et du premier ministre de la transition. C’est à l’issue d’un sommet régional extraordinaire tenu le dimanche 30 mai dernier à Accra au Ghana que les pays membres de la CEDEAO ont prononcé cette sanction à l’encontre du Mali. Dans la foulée la nomination d’un Premier Ministre civil est demandée.

Par Abdoul Wahab Mandé, Stagiaire

Le Mali n’assistera plus jusqu’à nouvel ordre aux sessions des chefs d’État, aux Conseils des ministres ou encore aux sessions du Parlement de l’institution sous-régionale. C’est ce qui ressort du sommet extraordinaire des chefs d’Etats de la CEDEAO.

« Après de longues discussions, les chefs d’État et de gouvernement ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », c’est ce qui ressort du communiqué conjoint de la rencontre des pays membres de l’espace CEDEAO.

Une suspension qui sera maintenue jusqu’à la mise en place d’un gouvernement démocratiquement élu.

« La suspension de la CEDEAO prend effet immédiatement jusqu’à la date limite de fin février 2022, date à laquelle ils sont censés passer le relais à un gouvernement démocratiquement élu », a indiqué Shirley Ayorkor Botchwey, la ministre ghanéenne des Affaires étrangères.

Au cours de ce sommet, il a été question du respect du calendrier de la Transition et de la nomination d’un Premier ministre civil pour former un gouvernement inclusif. Aucune sanction économique n’a été prononcée durant cette rencontre sur le Mali.

Il faut rappeler qu’après le coup d’Etat du 18 aout 2020 par Assimi Goïta, la CEDEAO avait suspendu le Mali de tous ses organes de décision.

Elle avait également fermé les frontières de ses Etats membres et stoppé les échanges financiers et commerciaux avec le pays.

A l’époque, seuls les produits de première nécessité n’étaient pas concernés par les sanctions. Ces sanctions avaient provoqué une chute de 30% des importations du pays.

www.libreinfo.net

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