Le Burkina pleure la disparition d’un grand homme de média et de culture depuis ce lundi 6 avril 2020. Il s’agit de l’emblématique Moustapha Laabli Thiombiano,décédé à la clinique du Bois lundi de suites de longue maladie. Ils sont très nombreux aujourd’hui ceux qui doivent leur carrière de journaliste,d’animateur,d’artiste et autre à ce Monsieur très bien connu et aimé. Parmi ces hommes,il y’a le promoteur culturel Gérard Koala. Très affligé par cette disparition comme tant d’autres personnes,il nous raconte ce qu’il sait du défunt.
Par La Rédaction
Comment avez vous appris la disparition de l’homme?
J’ai reçu un coup de fil d’une proche depuis Ouaga pour me donner l’information de sa mort.
Vous avez demandé un hommage national de son vivant il y’a quelques jours,avez vous sentir le pire venir?
Non, je n’ai rien senti venir. J’ai des rapports de père et fils avec lui et je pensais beaucoup à lui ces derniers jours. Ce qui m’a fait penser qu’il serait bien que la nation lui reconnaisse dignement tous les efforts qu’il a fourni pour le développement de notre pays.
Comment avez vous connu Moustapha Thiombiano?
C’est après avoir participé à une série d’émissions pour les enfants à la RNB que M. Adama Kabore qui en était l’animateur m’a conseillé d’aller voir Moustapha Thiombiano participé à l’émission des enfants en 1992. Quand j’ai été le voir il m’a fait formé par M. Abissi Charlemagne(actuel DG de Savane Media) pour devenir animateur de l’émission des enfants.
Qu’est ce qu’il représentait pour vous?
Moustapha était mon père dans tous les sens.
Quel type de patron était- il?
Très rigoureux. Très exigent mais surtout avec beaucoup d’humilité avec ses employés.
Quel était sa manière de travailler?
Il était toujours à l’écoute de tous les animateurs et intervenait quand il le fallait directement dans l’émission pour t’encourager ou te faire des remontrances ce qui fait qu’on était toujours motivé à être parfait au travail.
Que retenez-vous finalement de l’homme?
Un homme très gentil, ouvert à tout le monde. Très généreux, il a beaucoup donné plus qu’il en a reçu.
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