La 34e édition de la coupe d’Afrique des Nations est marquée par une vague de limogeages de coachs. Cette révocation des entraîneurs est la conséquence de l’élimination de leurs équipes à cette fête du football africain.
Chris Hughton, à la tête du Ghana, Adel Amrouche, sélectionneur de la Tanzanie et Jean Louis Gasset de la Côte d’Ivoire sont déjà les moutons de sacrifice des défaites subies par les sélections dont ils avaient la charge.
Hughton, 65 ans, à la tête de l’équipe nationale du Ghana est l’une des victimes de cette révocation. En trois matchs, il totalise deux points. Avec ce résultat, les espoirs de qualification se sont dissipés.
Pour le sélectionneur de la Tanzanie, Adel Amrouche a été brutalement écarté de son poste. L’une des raisons en est son résultat.
La seconde, probablement les sanctions de la CAF notamment cette suspension de huit matchs et l’amende de 10 000 dollars, prises par l’instance du football africain.
Cette sanction fait suite aux allégations d’Amrouche concernant des ingérences dans le choix des arbitres par le Maroc et la Fédération royale marocaine de football (FRMF).
Quant à Jean Louis Gasset, entraîneur de l’équipe nationale ivoirienne, il est remercié au regard de son résultat décevant et final des phases de groupes de la CAN 2023.
Cette décision s’apparente à une des insatisfactions des résultats et des désaccords dans la gestion de l’équipe.
Cette série de limogeages des coachs montre que le football international exige plus que de simples compétences techniques.
Les entraîneurs doivent être aussi des gestionnaires habiles, capables de naviguer entre des situations difficiles tout en préservant l’intégrité de l’équipe.
En somme, les résultats sont importants, mais la manière dont un entraîneur gère la pression et les relations est tout aussi cruciale. Le haut niveau ne pardonne pas.
