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Dialogue politique : «Quand j’entends des gens dire que nous y sommes allés pour des questions politiciennes, je me sens un peu insulté», Zéphirin Diabré

En marge du dialogue politique initié par le chef de l’État burkinabè Roch Kaboré qui s’est tenu du 15 au 22 juillet 2019, le chef de file de l’opposition politique (CFOP/BF) a tenu un point de presse ce mardi 23 juillet 2019 à Ouagadougou en vue de faire le resumé des discussions tenues au cours de ce dialogue.
Pour rappelle, deux grands points ont fait l’objet des discussions entre les acteurs de la classe politique burkinabè présents à ce dialogue. Le premier point concernait la question du code électoral et le second portait sur la situation nationale marquée par les violences terroristes, les déplacements massifs des populations du Nord, du Sahel, du Centre-Nord , la question foncière, les conflits communautaires, etc.

Selon une certaine opinion, le choix des sujets dans le cadre de ce dialogue politique est pour débattre des questions électorales et non pour répondre aux besoins urgents et pressants des problèmes auxquels sont confrontés les burkinabè dans leur majorité.
Le président du l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) n’a pas manqué au cours de ce point de presse de marquer toute son indignation à l’endroit de ceux qui pensent que les acteurs politiques de l’opposition qui sont allés au dialogue l’ont fait uniquement pour des questions électorales.

Zéphirin Diabré qui peinait à trouver les mots pour exprimer sont mécontentement à l’endroit de cette opinion, a fini par rugir tel un lion qui défend sa tanière en se lançant avec très peu de réserve et un peu de nervosité dans une réponse directe comme si les débiteurs de cette opinion se tenaient juste en face.
Pour lui, «les perspectives dans lesquelles on reçoit les rapports d’un dialogue peuvent amener à de mauvaises interpretations».
Cependant, dans sont allocution de ce jour, celui-ci a affirmé que dans ce dialogue, «la revendication principale de l’opposition politique était le maintien du calendrier électoral. Un impératif sur lequel l’opposition n’a pas lésinée également était «la prise en compte des déplacés dans les élections de 2020». Un acquis majeur selon le leader de l’opposition.
Zéphyrin Diabré se défendra dans la suite d’être allé au dialogue pour des questions politiciennes. Pour lui, la prise en compte de certains sous points du second grand point de ce dialogue comme la question sécuritaire, la question foncière, la question des déplacements des populations, etc ont été intégrés aux discussions après moult insistances de l’opposition.
« certaines affirmations qui consistent à dire que nous sommes allés au dialogue uniquement pour les élections ne sont pas élégantes. Ayons l’amabilité de reconnaitre que si les questions qui intéressent la vie de la nation ont été prises en compte, ça été sur insistance de l’opposition. C’est un débat sur lequel on ne peut pas revenir pour ne pas faire la mise à mal de la majorité presidentielle.» s’est-il défendu.
«Je me sens un peu insulté quand on dit que nous sommes allés au dialogue pour des questions politiciennes alors qu’on s’est battus en tant que politiciens, pour imposer d’abord ces questions-là. Mais comme vous n’étiez pas là, on vous comprend, vous ne pouvez pas savoir», a-t-il conclut

Nourdine Konseibo

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