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Le tribunal de grande instance Ouaga 1 a renvoyé au 26 octobre prochain, le jugement du dossier Massourou Guiro, un acteur de la société civile victime de « coups et blessures » lors d’une manifestation en septembre dernier. Massourou Guiro avait répondu le 6 septembre à un appel de mobilisation du mouvement le Balai citoyen devant la Bridage centrale de lutte contre la cybercriminalité à Ouagadougou ou était gardé Ollo Mathias Kambou (Kamao).

Par Daouda Kiekieta

A l’ouverture des audiences ce 19 octobre au tribunal de grande instance Ouaga 1, plusieurs dossiers étaient sur la table des juges dont celui de Massourou Guiro du « Mouvement plus rien ne sera comme avant » mais le dossier a finalement été renvoyé au 26 octobre 2022.

Le report se justifie par le fait qu’il était déjà 16h «l’heure de la descente» selon le tribunal alors que le dossier n’avait pas encore été appelé.

Avant le report, les avocats de la victime voulaient ajouter un nouveau chef d’accusation, à savoir « menaces de mort »

«Aujourd’hui on l’a raté ; prochainement, on va le tuer », ont dit des personnes, selon les avocats de la victime sans dévoiler leur identité.

À l’annonce du report, les avocats de la défense ont demandé une mise en liberté provisoire de leurs clients au nombre de cinq (05), à savoir Karidjatou Ganamé, Issouf Seni, Abdoul Aziz Traoré, Mahamadi Compaoré et Souleymane Zongo.

Une demande qui a été rejetée par le parquet qui a évoqué le « risque de trouble à l’ordre public si toutefois les accusées venaient à être mises en liberté provisoire ».

«Nous avons tous été émus de ce qui s’est passé », indique le procureur qui a requis leur maintien en détention « en attendant leur jugement dans un délai très raisonnable ».

Des membres du Balai citoyen s’étaient mobilisés devant la Brigade centrale de Lutte contre la Cybercriminalité (BCLC C) le 06 septembre 2022 à Ouagadougou, pour réclamer la liberté de Ollo Mathias Kambou, un de leurs militants qui avait été interpellé pour «outrage à un dépositaire de l’autorité publique».

C’est ainsi que dans les échauffourées, Massourou Guiro qui avait répondu à l’appel à mobilisation a été « bastonné » par un groupe de jeune se réclamant du « Mouvement Sauvons le Burkina », un mouvement dit proche de l’ex président de la Transition Paul-Henri Damiba

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