Depuis quelques jours, on assiste à un bras de fer à l’école nationale de santé publique (ENSP) à Ouagadougou entre la présidente du conseil d’administration (PCA), le secrétaire général en charge de l’expédition des affaires courantes du ministère de la santé et le directeur général de l’ENSP.
Par La Rédaction
Selon des informations à Libreinfo.net ,la présidente du conseil d’administration de l’école et le secrétaire général du ministère de la santé s’oppose à une délivrance de diplôme de fin formation aux premiers élèves de l’universitarisation de l’ENSP, promotion 2018.
Il revient qu’au terme de trois ans de formation, ces élèves doivent sortir avec une licence académique selon les textes de l’universitarisation mis en marche pour la première fois en 2018.
Cependant, la présidente du conseil d’administration ,dit n’avoir « pas été associée à la mise en œuvre de ces nouvelles mesures » par conséquent elle ne veut être mêlée à cette sortie de promotion. Le secrétaire général du ministère de la santé aurait décliné aussi la présidence de la cérémonie de sortie de promotion.
Au ministère de la santé, l’on souhaite que les diplômes soient soumis à une certification nationale comme cela a toujours été plutôt que de délivrer une Licence académique. Le Directeur général de l’ENSP, serait opposé à toutes ces recommandations.
Il estime que l’universitarisation de l’ENSP a été actée de façon règlementaire, les élèves de la première promotion 2018 ont subi les formations dans les règles de l’art, il n’y a donc pas de raison de déroger les textes pour quelques raisons que ce soient. Pour lui, une dérogation suppose que les élèves sortent avec une licence professionnelle qui les obligent à aller s’inscrire à nouveau pour des diplômes de licence.
Les élèves de l’Ecole nationale de santé publique remontés par ces attitudes des responsables ont manifesté leur mécontentement jeudi. La sortie de promotion initialement prévue pour ce vendredi 11 février 2022 a été annulée au regard des dissensions. C’est une affaire à suivre …