L’archidiocèse de Ouagadougou a initié une nuit de prière pour la réconciliation, l’unité et la paix au Burkina Faso. Cette veillée de prière a eu lieu dans toutes les paroisses de la ville de Ouagadougou le vendredi 10 décembre 2021. A cet effet, la paroisse Notre-Dame des Apôtres de la Patte d’Oie n’est pas restée en marge de ce moment.
Face à la situation de crise sécuritaire dégradante au Burkina Faso, les fidèles chrétiens catholiques n’ont pas voulu rester en marge de la recherche de solutions.
D’où l’organisation dans toutes les paroisses de l’archidiocèse de Ouagadougou, d’une nuit de prière pour la réconciliation, l’unité et la paix au Burkina Faso.
A l’occasion de cette prière, les chrétiens de la paroisse Notre-Dame des Apôtres de la Patte d’Oie, ont répondu nombreux à l’appel de leurs pasteurs pour prier pour la paix au Burkina Faso et dans le monde. Cette nuit d’intercession a été conduite par les groupes de spiritualité de la paroisse.
C’est à 19 heures 30 minutes que la prière a débuté avec le chapelet. Les chrétiens ont prié la Vierge Marie “Notre Dame de la Paix”, pour qu’elle leur obtienne la grâce d’une paix durable. La messe et l’invocation à l’Esprit Saint ont bouclé la soirée.

Le curé de la paroisse, l’Abbé Paul Tiga Zangré, a invité les fidèles chrétiens à prendre l’engagement pour être porteur de la paix durable. «Nous chrétiens, nous avons un lourd devoir d’accompagner la dénonciation de la corruption ,de la mal gouvernance.»
Pour le curé, le Burkina Faso est un pays croyant et ce n’est pas normal qu’il soit plongé dans cette crise. «Les églises, les temples, les mosquées se remplissent. Mais voilà où se trouve notre pays. Quelle religion parle de haine? Toutes les religions prônent la paix. Toutes les religions pensent qu’elles sont porteuses de paix de cohésion. Mais où en sommes-nous? C’est à ce niveau, que notre prière de ce soir interpelle tout le monde».
Selon l’Abbé Zangré , il faut que chacun assume ses responsabilités .Il souhaite que la paix soit une réalité au Burkina Faso. C’est pourquoi, il invite chaque citoyen à poser des actes de paix, de civisme.« Au niveau de nos services, il faut que chacun de nous soit un chemin de paix même en circulation. Nous avons le devoir d’être des agents de la paix, des porteurs de paix pour notre société. »