La candidate démocrate Kamala Harris a appelé Donald Trump, candidat républicain, le 6 novembre 2024, pour le féliciter de sa victoire à l’élection présidentielle.
Par Nicolas Bazié
Après avoir été battu en 2020, Donald Trump prend sa revanche en cette année 2024 avec une victoire «spectaculaire» à l’élection présidentielle, et dirigera à nouveau les États-Unis à compter du 20 janvier 2025.
Pour le parti démocrate, représenté par Kamala Harris à cette élection, la défaite est plus que cinglante. En effet, le parti a perdu plus de 10 millions de voix par rapport à 2020.
Après que Donald Trump a franchi la barre de 270 voix du collège électoral, Kamala Harris a pris la parole et a reconnu sa défaite devant ses partisans, avant de les inviter à accepter les résultats de l’élection.
La candidate malheureuse a appelé à l’unité pour gérer la période transitoire. Cela est intervenu après un entretien téléphonique dans lequel elle a félicité son adversaire pour sa victoire.
Le candidat républicain, Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier 2025 a aussi lancé un appel à cette «unité», après une campagne électorale mouvementée et marquée parfois d’injures vis-à-vis du camp démocrate, notamment de Kamala Harris. Lors de son échange téléphonique avec Mme Harris, Donald Trump a réitéré la nécessité « d’unifier le pays».
Selon l’Exécutif américain, Donald Trump a également reçu les félicitations du président sortant Joe Biden qui a invité le milliardaire à la Maison Blanche. Le dirigeant démocrate de 81 ans s’adressera à la nation ce jeudi 7 novembre pour évoquer les résultats de l’élection.
Barack Obama félicite Donald Trump
Le premier président afro-américain de l’histoire des Etats-unis (2008-2016), Barack Obama, a également félicité M. Trump. « Les résultats sont désormais connus et nous souhaitons féliciter le président Trump et le sénateur Vance pour leur victoire», écrit-il sur sa page Facebook.
« Ce n’est évidemment pas le résultat que nous espérions, compte tenu de nos profonds désaccords avec le ticket républicain sur de nombreux points. Mais vivre dans une démocratie, c’est reconnaître que notre point de vue ne l’emportera pas toujours et être prêt à accepter le transfert pacifique du pouvoir», a-t-il ajouté.