Le Conseil supérieur de la communication (CSC) est satisfait du travail de ses observateurs électoraux. Ils ont reçu ce 4 décembre à Ouagadougou des remerciements, des attestations et plusieurs gadgets. C’est au cours d’une cérémonie en présence du ministre de la communication Remis Fulgance Dandjinou.
Par Tatiana Kabore et Rama Diallo (stagiaires)
Les élections présidentielle et législatives au Burkina se sont déroulées le 22 novembre 2020. A l’occasion, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a déployé plus d’une centaine d’observateurs composés de jeunes, sur l’ensemble du pays.
Après le scrutin,le président du CSC, Mathias Tankoano, se réjouit de travail abattu par l’ensemble de ses observateurs. « Ces jeunes ont chacun, accompli leur devoir avec abnégation et patriotisme. Nous saluons cet acte qui a contribué à ce que nous ayons un discours politique apaisé. »
Ce déploiement poursuit M. Tankoano, a permis à l’organe de régulation, de pleinement assumer sa mission constitutionnelle qui est de veiller sur le discours politique. Par leur travail, le CSC s’informait instantanément sur ce qui se disait dans les médias.
Une mission bien accomplie qui mérite récompense de l’avis de M. Tankoano. « Il était important après la fin de mission de ces observateurs, de les remercier pour le travail accompli et recueillir leurs différentes propositions pour améliorer nos services pour les prochaines échéances.»
« C’est une joie pour nous après quatre mois sur le terrain, que notre travail soit apprécié. Nous avons reçu des attestations et un kit. Cela nous motive à redoubler d’efforts pour les prochaines échéances », se réjouit Fanta Drabo observatrice dans la région de l’Est. Selon elle, la mission consistait à observer les différents médias pour s’assurer du respect de l’éthique, de la déontologie et de la courtoisie. Elle est heureuse d’avoir contribué au bon déroulement du scrutin.
Si à Fada N’gourma tout s’est bien déroulé dans les règles de l’art, à Ouahigouya, l’observateur Fidèle Yaméogo relève un dérapage dans une radio. Le média incriminé, diffusait des spots publicitaires qui étaient interdits. Mais des mesures ont été prises pour rétablir la situation selon M. Yaméogo.
