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Une dizaine d’éleveurs burkinabè ont été arrêtés et détenus dans le département de Kpendjal en République du Togo depuis fin juillet 2022. Jusque là, ils sont toujours en détention, d’où l’inquiétude de la Fédération des éleveurs (Feb) par la voix du Secrétaire général, Amadou Tamboura. 

Par Daouda Kiekieta

Ce sont dix éleveurs qui ont été interpellés avec leur bétail en territoire togolais par les autorités locales pour « des raisons d’enquête en lien avec les mesures sécuritaires» en vigueur au Togo. C’est l’annonce qui a été faite le 27 juillet  par le gouvernement burkinabè, précisant que deux d’entre eux ont ensuite été relâchés. De son côté, la fédération évoque une quarantaine d’éleveurs détenus.

Jusqu’à cette date, ces éleveurs burkinabè ne sont toujours pas libres de leur mouvement. C’est pourquoi, la Fédération des éleveurs du Burkina appelle les autorités burkinabè à agir davantage pour leur libération.

A en croire le SG de la Fédération, la plupart de ces éleveurs auraient leurs parents  au Ghana et feraient les va-et-vient entre le Burkina Faso et le Togo en passant le Kompienga.

« Mon cri de cœur va à l’endroit de nos autorités. Je les invite à tout faire pour intercéder auprès des autorités togolaises pour obtenir la libération de nos frères et de leur bétail. Je fonde mon espoir que le ministre de l’Agriculture et des ressources animales et halieutiques puisse se saisir de la question», plaide M.Tamboura.

« Si les faits qui leurs sont reprochés sont avérés, que la rigueur de la loi s’applique. Mais si ce n’est pas le cas qu’on les libèrent», ajoute-t-il.

Le Togo, pays voisin du Burkina Faso, a enregistré ces derniers mois, des attaques terroristes, obligeant les autorités à renforcer les mesures afin de sécuriser le territoire.

Les attaques terroristes enregistrées dans les pays du Sahel sont en train de gagner progressivement les pays côtiers notamment la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo. 

Face à ce qu’on pourrait qualifier de porosité des frontières, chacun de ces pays a intensifié ses mesures sécuritaires pour contrer cette progression des groupes armés.

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