Afin d’éviter que les médias burkinabè soient utilisés contre le Burkina Faso, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), de concert avec: l’union nationale de l’audiovisuel libre du Faso, l’observatoire burkinabè des médias, les responsables des médias et les animateurs ont fait des recommandations à l’endroit des promoteurs des médias et des animateurs d’émissions directes.
Aux promoteurs des médias audiovisuels, le CSC recommande:
- de confier ces émissions aux journalistes et animateurs professionnels
- de choisir les animateurs sur les plateaux en fonction des thèmes abordés;
- de veiller à la préparation effective de chaque émission par une équipe technique sous la responsabilité du directeur de station et du rédacteur en chef;
- de prévoir une durée maximale de l’émission à 56 mn et de déterminer le temps d’intervention maximale de chaque auditeur;
- de mettre en place le dispositif de retardement de la voix afin d’éviter la commission des manquements en direct conformément à la décision suscitée;
- d’assurer la formation continue des journalistes et animateurs de ces émissions aussi bien en français que dans les langues nationales.
A l’endroit des animateurs et journalistes, le CSC recommande
- de trouver des thèmes précis pour chaque émission d’expression directe;
- de privilégier notamment des thèmes contribuant à la recherche de la paix et de solutions à la crise sécuritaire, à l’engagement citoyen, au civisme et aux valeurs démocratiques et républicaines;
- d’opérer des choix adaptés et pertinents des invités sur les plateaux de débats;
- d’interrompre immédiatement à l’antenne les intervenants indélicats notamment ceux dont les propos portent atteintes à la cohésion sociale et à la paix.
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