Le Conseil des ministres de ce mercredi 24 mars 2021 a été présidé par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Lors de ce Conseil, le ministre en charge de l’Energie, Bachir Ouédraogo a fait le point de son voyage en côte d’ivoire. Il s’est agi pour le ministre en charge de l’Energie d’échanger avec les partenaires du Ghana et de la Côte d’Ivoire sur la question de l’importation de l’énergie par notre pays en cette période de canicule. Le Burkina Faso attend ainsi du Ghana 120 MW et 50 MW de la côte d’Ivoire.
Par Rama Diallo, stagiaire
Le ministre en charge de l’Energie a informé le Conseil des ministres sur ses visites au Ghana et en Côte d’Ivoire pour l’importation d’énergie en cette période de forte demande en électricité. « Nous attendons 120 mégawatts au lieu de 100 mégawatts du Ghana, 50 mégawatts au lieu de 30 mégawatts de la Côte d’Ivoire et d’ici août cette dernière fournira 90 mégawatts » indique Ousseni Tamboura, porte-parole du gouvernement.
Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Bachir Ouédraogo, accompagné d’une délégation, était le 22 mars 2021 à Abidjan pour une visite de travail. Ce séjour en terre ivoirienne s’inscrit dans le cadre des échanges avec les partenaires du Ghana et de la Côte d’Ivoire à l’approche de la période de canicule dans notre pays.
Les discussions avec les autorités ivoiriennes concernent l’exploitation optimale de l’interconnexion électrique Ferkessédougou-Ouagadougou, et interviennent après celles entreprises avec les autorités ghanéennes concernant l’interconnexion Bolgatanga-Ouaga. Le Burkina Faso a plus de 65% de sa consommation d’énergie qui vient du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Et à ce jour, la Côte d’ivoire qui devrait fournir une puissance de 90 MW ne peut honorer que 30 MW la nuit et 50 MW le jour. Pour ce qui est du Ghana, sur une prévision de 150 MW, l’interconnexion ne fournit que 120 MW à cause des problèmes de réseau en partie. Le total du manque à gagner pour le Burkina Faso varie entre 80 à 90 MW.
Le Conseil des ministres de ce mercredi 24 mars 2021 a également examiné un rapport relatif à un décret portant remise de peine de détenus des maisons d’arrêt et de correction du Burkina. L’article 54 de la constitution permet au président du Faso de gracier certains détenus. En usant donc de ce pouvoir, le président du Faso a gracié 796 détenus.
Parmi ces 796 détenus, 280 détenus condamnés qui ont eu à purger la moitié de leur peine bénéficient d’une remise totale du reliquat de leur peine. Les 516 autres bénéficient d’une remise partielle de peine allant de 3 à 12 mois.
