Le 17 septembre 2023 prenait fin la journée mondiale de la mobilisation contre les énergies fossiles qui a débuté deux jours plus tôt. A cette occasion, Climate Action Network International (CAN International) et l’Association « jeunes volontaires pour l’environnement »(JVE) ont organisé un point de presse. Le but est d’informer l’opinion que le charbon, le pétrole et le gaz sont entre autres les principales causes du changement climatique.
Selon la déclaration de Souleymane Ouattara, de CAN (Climate Action Network International), la journée mondiale de la mobilisation pour mettre fin aux combustibles fossiles a été marquée par plusieurs actions dans le monde et au Burkina Faso.
« Il y a eu des conférences de presse, des prestations d’artistes, des marches de protestations, des occupations d’espace, des grands rassemblements et de la désobéissance civile. » a-t-il dit.
Parlant des activités qui se sont déroulées au Burkina Faso, il a informé que l’Association « jeunes volontaires pour l’environnement » (JVE) a organisé une marche de protestation et une conférence de presse. « Cette journée se poursuivra sur les réseaux sociaux pour alerter les populations sur les pertes et les préjudices causés par la crise climatique. » a-t-il ajouté.
Pour le secrétaire général de l’Association « jeunes volontaires pour l’environnement » (JVE), Olivier. N. Tuina « il est impératif et extrêmement urgent de mettre fin à l’exploitation des combustibles fossiles. Les énergies fossiles restent la principale cause des changements climatiques et les industries des combustibles sont responsables de la crise climatique ».
Pour Souleymane Ouattara de CAN (West and Central Africa), le monde a besoin de réduction immédiate et profonde des émissions, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels et éviter les pires impacts liés aux changements climatiques.
Il soutient, en poursuivant sa déclaration, que « déjà des rapports alarmants nous disent que les 1.5 degré en moyenne sera atteint dès 2035 et non pas à la fin du siècle comme prédit ».
Si rien n’est fait, selon le responsable de CAN (Climate Action Network International ), le scénario de la fin est déjà connu, les communautés des pays les moins avancées continueront de payer les lourds tributs des effets des changements climatiques et seront les premières à disparaître avant que les autres ne suivent.
A ce point de presse dans le cadre de cette journée mondiale de la mobilisation pour mettre fin aux combustibles fossiles, Souleymane Ouattara, de CAN ( Climate Action Network International ) a profité pour interpeller « les décideurs du monde à la clairvoyance et à se départir de la gourmandise et des intérêts égoïstes des industries fossiles, pour orienter le monde, vers une transition énergétiques juste et équitable.