Dans une déclaration du Mouvement SENS consultée par libreinfo.net ,ce 1er février 2024, le mouvement s’indigne et interpelle les militants sur l’enlèvement de leur coordonnateur national, Me Guy Hervé Kam.
La déclaration du mouvement SENS stipule : « voilà une semaine que nous sommes sans nouvelles de notre camarade, notre coordonnateur national, Me Guy Hervé Rommel KAM ».
« Enlevé dans la nuit du 24 au 25 janvier 2024 à l’aéroport international de Ouagadougou, de retour de Bobo-Dioulasso pour des raisons professionnelles, sa famille, ses collègues et ses camarades attendent toujours d’être situés sur les raisons de son enlèvement », poursuit la déclaration.
Ainsi, le mouvement Sens signale qu’ « une semaine après cet enlèvement, aucun procureur n’a été saisi de cette affaire. De plus, il n’a pu s’entretenir avec aucun avocat et pire, une délégation du barreau qui souhaitait lui rendre visite n’a pas été autorisée à le voir ».
Et « nous ne savons donc pas dans quelles conditions physiques et psychologiques il se trouve en ce moment » s’inquiète le mouvement Sens dans ladite déclaration.
Pour les militants de ce mouvement, « si les autorités de la Transition lui reprochent quelque chose, notre mouvement souhaite qu’il soit entendu par la justice comme tout citoyen et que les faits qui lui sont reprochés lui soient dûment notifiés ».
Le mouvement dans cette déclaration dit être attaché à la justice et au respect de la loi.
Et par « conséquent, nous ne pouvons pas accepter que notre premier responsable soit privé arbitrairement de sa liberté d’aller et de venir sans aucun motif et qu’il soit détenu au secret sans aucune raison connue de lui-même, ni de sa famille biologique et politique, ni de ses avocats » demande-t-il.
« Nous exigeons alors sa libération sans délai afin qu’il retrouve les siens et qu’il reprenne le cours de ses activités comme n’importe quel citoyen à qui la justice n’a rien à reprocher » réclame le Mouvement Sens.