A la surprise générale (exceptés quelques rares personnes physiques qui avaient pronostiqué sa victoire, provoquant quolibets ou scepticisme) Donald Trump est entré à la Maison Blanche en 2015.Beaucoup de personnes s’attendaient à ce qu’il soit forcé hors de la présidence dans les mois suivant son élection, ou en tout cas avant la fin de son mandat de quatre ans.

Voici qu’il est bien en place, malgré toutes les bourrasques, semaine après semaine. Presque toutes de son fait ! Et il a toutes les chances d’arriver au terme de son mandat qui pourrait bien être suivi d’un deuxième.

Construire un mur le long de la frontière Sud des USA avec le Mexique était une des grandes promesses du candidat Trump. Répétée des dizaines de fois dans une assurance excessive. Clamant même que c’est le Mexique qui construira ce mur. Après plusieurs revers et dans la deuxième moitié de son mandat, Trump use de toutes les voies à sa portée pour que la construction du mur soit une réalité. La Cour Suprême vient de lui donner une grande raison de satisfaction. L’argumentaire de la Cour s’appuie sur l’avis que les raisons avancées par Trump sont fondées. Elles sont, selon elle : une question de sécurité nationale requérant d’être traitée dans l’urgence ; le statu quo provoquerait une crise humanitaire gravissime ,5.000 soldats sont déjà déployés à la frontière concernée.

Le Sénat s’apprête à accroitre le budget de l’Armée de 733 milliards de dollars à 755 milliards. Pendant que Trump demande 2 milliards 500 millions de dollars. C’est, pour Trump une réelle victoire. Une victoire que les forces qui s’opposent à la construction du mur s’efforceront d’empêcher la concrétisation. Comment ? Le montant de 2.5 milliards de dollars sera prélevé du chapitre « lutte contre les narcotrafics et assimilés » du budget du Pentagone.

La frontière avec le Mexique est longue de 3.145 kms.
930 kms ont (déjà) des fils de fers barbelés et ou autres matériaux de séparation.

La totalité de la longueur ne pourra être matérialisée car des montagnes, des rivières, d’autres obstacles naturels ne se prêtent pas à la construction de murs ou à l’implantation de fils de fer barbelés.
La décision de la Cour Suprême a été adoptée par un vote de 5 juges contre 4.

Chronique Internationale d’Ismaël A. Diallo
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