Le milliardaire américain d’origine sud-africaine, Elon Musk, n’aura pas fait un semestre dans l’équipe de l’autre milliardaire et président des Etats-Unis, Donald Trump. Nommé en janvier 2025 à la tête du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), Elon Musk vient d’annoncer sa démission en début de semaine.
Officiellement, il quitte l’administration Trump pour s’occuper de ses propres affaires dont certaines sont en train de péricliter du fait, dit-on, de son engagement en politique. A titre d’exemple, Tesla, sa société de fabrication de véhicules électriques, est dans la tourmente avec des ventes en chute libre, un conseil d’administration qui se fissure.
Officieusement, et contrairement à la raison donnée par Elon Musk lui-même, il se sussure que cette démission est dûe à une contrainte à laquelle Monsieur efficacité de Donald Trump aurait été confronté dans quelques jours. Il s’agit de l’obligation pour lui, en tant que responsable administratif, de dévoiler sa situation financière, y compris ses investissements croisés entre entreprises publiques et privées au-delà de 130 jours de fonction.
Des observateurs relèvent aussi que sa démission intervient au lendemain d’une panne massive qui a paralysé, le 24 mai dernier, le réseau social X (anciennement Twitter), propriété de Musk.
Après l’annonce de la démission du milliardaire, la Maison Blanche a réagi dans un communiqué en faisant savoir que DOGE va poursuivre sa mission de réduction du gaspillage, de la fraude et des abus. « Les employés du DOGE intégrés dans les différentes agences continueront à travailler avec le cabinet du président Trump pour rendre notre gouvernement plus efficace », a écrit la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.