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Matamela Cyril Ramaphosa, 71 ans, président de l’Afrique du Sud
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Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa est arrivé aux Etats-Unis d’Amérique, dans la soirée du 19 mai 2025 pour une visite de travail de quatre jours. Il va rencontrer son homologue américain Donald Trump le 21 mai à la Maison Blanche.

 

Selon la Présidence sud-africaine, l’objectif de cette visite est de « réinitialiser et raviver les relations bilatérales entre l’Afrique du Sud et les Etats-Unis ». Le ministre de l’Agriculture, John Steenhuisen, un des quatre membres du gouvernement qui accompagnent le chef de l’Etat, précise que l’une des priorités de la visite est de « protéger les emplois, accroître l’économie et élargir les opportunités d’emploi ».

A cette fin, Cyril Ramaphosa va essayer d’atténuer voire annuler les effets des droits de douane exorbitants annoncés par Donald Trump en avril dernier avant d’être suspendus pour 90 jours. Lesdits droits touchent l’Afrique du Sud qui pourraient se voire appliquer une taxe de 31% sur ses importations des Etats-Unis, son deuxième partenaire commercial après la Chine.

La visite sera l’occasion aussi pour Pretoria d’évoquer un autre sujet épineux avec Washington. Il s’agit de l’accusation de « génocide » contre la minorité blanche afrikaner, des descendants des colons européens, portée par Donald Trump et son chef du Département de l’efficacité gouvernementale, Elon Musk, un milliardaire américain d’origine sud-africaine.

Et pour les protéger de ce « génocide », Donald Trump a appelé les « victimes » à quitter l’Afrique du Sud et à trouver refuge aux Etats-Unis. Déjà, un premier groupe d’Afrikaners d’environ 50 membres a déjà été accueilli sur le sol américain le 12 mai dernier. L’Afrique du Sud a fait les frais de cette accusation, dont elle s’est toujours défendue, avec la signature d’un décret, le 7 février 2025, par Donald Trump pour supprimer tous les financements américains destinés à ce pays. Et ce, en guise de punition pour ce que ce dernier a qualifié de politiques anti blanches en Afrique du Sud et de politique étrangère anti-américaine.

Le président sud-africain profitera de sa rencontre avec Donald Trump pour lui dire que les accusations de génocide sont fondées sur la désinformation.

La visite de travail en cours intervient après l’expulsion, en mars 2025, par les Etats-Unis de l’ambassadeur d’Afrique du Sud dans ce pays, Ebrahim Rasool. Ce dernier avait été accusé par le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, d’être un « politicien racialiste » qui « déteste Donald Trump ».

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