C’est le début des examens du Certificat d’étude primaire (CEP), du Brevet d’étude professionnel (BEP) et du Brevet d’étude du premier cycle(BEPC) au Burkina Faso. Le lancement officiel des épreuves a été fait par le ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, à Banfora dans la région des Cascades. À Ouagadougou, les candidats au CEP se disent prêts à affronter les épreuves.
Par Siébou Kansié
Il est 6 heures 00. Au centre Marie Louise Courtel, jury III, situé à la zone I, les élèves, qui sur des vélos, qui à pieds, qui avec leurs parents, arrivent progressivement. Dans la cour de l’école, certains candidats continuent leur révision. D’autres, en petits groupes se livrent à des conversations. « Je n’ai pas peur car je me suis bien préparée », rassure Zouweratou Ouédraogo. Chérifatou Bogré, elle, souhaite que les épreuves soient à sa portée.
A 6heures 30 minutes, c’est l’appel des candidats. Le port du cache-nez est obligatoire. Deux candidats n’ayant pas leurs cache-nez sont renvoyés d’aller en chercher. A 7 heures 30 minutes, c’est le lancement de la première épreuve portant sur la rédaction.
A ce premier jour de composition, tout se déroule sans incident majeur nous confie Salamata Wéda, présidente du Centre Marie Louise Courtel : « L’ouverture de l’enveloppe a été faite à l’heure prévue et les candidats ont commencé. Il y avait deux candidats qui n’avaient pas de cache-nez. Ils sont allés chercher et ils sont revenus. Nous avons 18 absences sur 446 candidats au total. » Elle estime que le premier sujet portant sur la rédaction est abordable, en ce sens qu’il est souvent donné en exercice dans les classes d’examen. Rappelons qu’en 2019, il y a eu un faible taux de réussite,26,62% au CEP.