La fête du cinéma africain est lancée ce 23 février 2019 et ce, jusqu’au 2 mars. C’est le Président Roch Kaboré, sous les regards de plusieurs personnalités venues d’Afrique et d’ailleurs, qui a donné le clap d’ouverture de cette 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou ; au stade municipal Dr Joseph Issouf Conombo.
Des cavaliers en nombre important, un grand monde sur les gradins du stade municipal Dr Joseph Issouf Conombo, la sécurité bien renforcée, des personnalités inhabituelles sur les lieux, des prestations d’artistes et des feux d’artifice. Ce n’est pas un match de football, ni un meeting d’un quelconque parti politique. Il s’agit de la cérémonie officielle d’ouverture de la 26e édition du FESPACO, qui marque les 50 années d’existence de ce festival africain. Avant la symbolique d’ouverture, le président Roch Kaboré a fait le tour d’honneur avec Alimata Salembéré, pionnière du FESPACO et ex-ministre de la culture.

Paul Kagamé, le président rwandais, pays invité d’honneur est annoncé à la cérémonie de clôture du FESPACO le 1er mars, pour la remise de l’Etalon d’Or de Yennenga, la récompense suprême. Mais déjà, une forte délégation du Rwanda, est à Ouagadougou et a présenté un ballet très apprécié au clap d’ouverture. Il est placé sous le thème « Mémoire et avenir des cinémas africains ».
Le FESPACO a été créé en février 1969. A ce cinquantenaire où plus de 100 000 festivaliers sont attendus, plus de 160 films de tout le continent africain et de la diaspora seront projetés. 4500 professionnels sont également attendus et 450 projections prévues dans les 9 salles de cinéma de la capitale burkinabè. Un colloque sous le thème : « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma africain dans son essence, son économie et sa diversité », est également prévu.
Siébou Kansié
Libreinfo.net
