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Le Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou ouvrira ses portes le samedi 16 octobre 2021 à Ouagadougou. C’est dans un contexte de crises sanitaire et sécuritaire que se tiendra ce festival. Sur les 17 films en compétition dans la section « Fiction long métrage », le Burkina est représenté par Boubacar Diallo avec son film « Les trois lascars », seul en lice pour le grand prix de l’Etalon d’or de Yennenga. Libreinfo.net est allé à sa rencontre pour savoir ce qu’il pense de cette 27e édition du FESPACO.

Par Tatiana Kaboré

L’édition 2021 du FESPACO se tient dans un contexte marqué par la double crise sécuritaire et sanitaire. Initialement prévu se tenir du 27 février au 6 mars 2021, le FESPACO a été renvoyé du 16 au 23 octobre 2021 pour cause de COVID-19. Pour le grand prix de l’Etalon d’or, un cinéaste burkinabè est en lice. Boubacar Diallo.Il est l’un des fils prodiges du cinéma burkinabè. Il pense que cette édition du Fespaco est une édition « du renouveau ». Car dit-il, « le festival fait peau neuve avec une nouvelle équipe, une nouvelle direction. C’est aussi l’édition de l’espoir à cause du double cauchemar qui nous accable, le Covid et le terrorisme, mais il faut continuer d’avancer la tête haute ».

A la question de savoir s’il était nécessaire d’organiser cette 27e édition dans ce contexte marqué par la crise sanitaire et sécuritaire, le cinéaste répond par l’affirmative. Il est d’ailleurs très optimiste. Ne pas organiser ce festival dans cette période serait comme « se soumettre, baisser les bras. Nous sommes un peuple courageux et travailleur. Notre histoire, comme celle de beaucoup d’autres peuples en Afrique, a été parsemée de moments très difficiles, qu’il a fallu surmonter »,dira-t-il.

Il faut repenser le Fespaco…

Pour Boubacar Diallo, cette édition du Fespaco est un pari où il faut repenser le Festival, mieux l’organiser et mieux l’articuler afin que ce grand festival puisse réellement tenir son rôle principal, qui est la promotion du cinéma africain. Pour ce qui est du choix de la date de la tenue du FESPACO, Boubacar Diallo, l’auteur du film « Les trois lascars » répond qu’il « serait contreproductif de s’attarder sur le choix de la date ».

Pour ce qui est des chances des cinéastes de remporter les prix, le nominé pour le prix de l’Etalon d’or de Yennenga au FESPACO 2021 ; fait comprendre qu’il appartient au jury de se prononcer en fonction de la qualité des films en lice. « Mon film « Les 3 lascars » est en compétition aux côtés de 16 autres films de divers pays. Attendons de voir ce que ces autres cinéastes proposent », a laissé entendre le cinéaste.

Du reste, il dit être confiant quant à la qualité des films burkinabè. « Pour ma part, je suis confiant quant à la qualité des films burkinabè proposés. Il reste à espérer que l’organisation du festival dans son ensemble, soit à la hauteur de ce grand rendez-vous et que la sécurité de tous soit assurée », espère Boubacar Diallo.

Boubacar Diallo, l’une des icônes du cinéma burkinabè est le propriétaire de la maison de production les « Films du dromadaire ». Il a, à son actif plusieurs films et séries, parmi lesquels « Sofia », parut en 2004, « Mogo-Puissant », en 2006, « Sam le Caïd » en 2007, « Congé de mariage », en 2012 et « La villa rouge », en 2013.

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