Des enseignants, des praticiens du cinéma et des chercheurs venus de 19 pays se sont retrouvés ce 27 février 2023 à Ouagadougou pour des échanges et de partage d’idées, à l’occasion de la 28e édition du FESPACO. Une rencontre qui porte sur le thème principal : « cinémas d’Afrique et culture de la paix ».
Par Valérie Traoré
Des chercheurs et praticiens du cinéma sont venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique pour échanger durant deux jours, sur le thème de la 28ᵉ édition du FESPACO.
Le ministre burkinabè de la Culture, Jean-Emmanuel Ouédraogo dit attendre de ces échanges des contributions significatives.
« Ces réflexions permettront de dégager des contributions significatives à travers les 3 panels» indique le ministre.
Parmi ces thèmes, il y a celui sur le « cinémas d’Afrique face à l’inégalité sociale, à l’exclusion, au terrorisme, à la mal gouvernance, aux défis humanitaires liés au conflit et au changement climatique ».
Le cinéma n’est pas un art pour distraire, soutient le ministre. « Le cinéma n’est pas juste un art pour distraire, le cinéma doit amener des solutions aux problèmes dans lesquels nous vivons au quotidien particulièrement sur la question de la paix et de la lutte contre le terrorisme ».
Le cinéma est une arme assez puissante poursuit le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo. Il déclare en effet que : « Nous restons également convaincus que le cinéma est une puissante arme dans la guerre engagée par nos États contre le terrorisme, contre les forces obscurantistes ».
Conscients que les échanges sont des moments pour réfléchir à des perspectives qui peuvent contribuer à un changement considérable, les panélistes disent vouloir travailler en sorte que le cinéma puisse contribuer à la culture d’une paix durable.
Pour le ministre de la Culture, M. Jean-Emmanuel Ouédraogo, « c’est l’un des grands moments de cette 28ᵉ édition du FESPACO parce que le festival est aussi un creuset de réflexion où les grandes sommités du cinéma d’Afrique et d’ailleurs, les enseignants chercheurs et praticiens confrontent leurs idées ».
Selon le Professeur Justin Ouoro, président de la sous-commission du colloque, c’est après un travail de sélection que des communications ont été retenues pour cet échange.
« D’abord, il y a un travail qui a été fait en amont et qui a consisté à recueillir des propositions de communication. Nous en avons reçu une soixantaine et une quarantaine ont été retenues par le comité scientifique sur le sujet. Parmi les quarantaines de communication, nous avons des professionnelles du cinéma, des praticiens, mais aussi des universitaires ».
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