Pour la 28e édition du FESPACO plusieurs galeries ont été aménagées pour recevoir les exposants venus de plusieurs pays d’Afrique. Parmi ces galeries marchandes, on note la Place de la Nation, le Camp fonctionnaire et la Maison du Peuple. Libreinfo.net a fait le tour de quelques stands ce 1er mars 2023.
Par Valérie Traoré
Ils sont nombreux les festivaliers à être présents au Burkina Faso dans le cadre de la 28e édition du FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou). Parmi eux, des Sénégalais, des Camerounais, des Nigériens, entre autres nationalités.
Mme Raymonde Siaba, venue de la Côte d’Ivoire et cheffe d’entreprise, expose à la Maison du Peuple. Elle dit venir montrer son savoir-faire dans le domaine du textile : « Nous avons décidé de promouvoir la culture africaine ; la preuve est que nos produits sont faits à partir des pagnes tissés africains burkinabè, sénégalais, ivoiriens, ghanéens ou de tout autre pays de l’Afrique.»
Elle affirme avoir une gamme variée de vêtements : « Nous avons des robes faites avec le pagne tissé burkinabè, notamment du Faso dan fani combiné à du tissu, des ensembles pagnes faits avec de très jolis tissus sénégalais que nous proposons aux clients ; Il y a des robes faites à base de tissus de Côte d’Ivoire, une autre robe qui vient du Ghana ; tout cela indique la diversité des pagnes que nous utilisons. Nous confectionnons aussi des tenues d’enfants à base de Faso Danfani.»
Des produits variés sont exposés dans les stands
M. Norbert Agossou est venu du Bénin. Il dit ne rater aucune édition du FESPACO. Accompagné de son grand frère, il propose des produits traditionnels pour la santé.
« Nous avons un traitement contre l’hépatite B, un autre contre le diabète, un traitement de la drépanocytose ; ces maladies sont considérées comme incurables mais ici, nous avons des médicaments traditionnels ; Nos produits sont faits à base de plantes et leur efficacité est garantie. »
Non loin de lui, une dame du nom de Adja Demé, est venue de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina : « Je vends du tout, on peut dire que je suis généraliste. Je suis venue exposer à cette édition du FESPACO des pagnes « koko donda », de l’encens, du savon et des produits naturels. À chaque festival, si je ne suis pas en voyage, je suis présente. »
Mme Yameogo, également Burkinabè, dit venir de la région de la Boucle du Mouhoun pour proposer ses marchandises : « Je fais de la transformation agro-alimentaire du manioc ; je fais de l’attiéké frais, de l’attiéké séché, le tout conditionné en sachets d’un kilo et de 500 grammes, de la farine de manioc, du gari ; il y a des biscuits, du tapioca, du couscous, du riz et bien d’autres produits ; il y a des grumeaux de « dèguê », du riz, du jus de manioc…»
Mme Zongo est venue passer un bon moment avec ses enfants. Elle m’explique : « C’est la journée continue de travail et je suis venue avec les enfants pour passer un bon moment.
Pour l’instant, nous avons pu visiter quelques stands ; je suis plus intéressée par les produits locaux. Avec 5 enfants, j’évite de passer dans les endroits où il y a à manger sinon, avec mes enfants-là, je risque de rentrer à la maison les mains vides… Ils ont pris des jus et quelques gâteaux.»
Beaucoup d’exposants sur les sites se plaignent de la morosité du marché.
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