Le film burkinabè « Katanga, la danse des scorpions » de Dani Kouyaté a marqué de son empreinte la 29ᵉ édition du FESPACO. Lauréat de l’Étalon d’or de Yennenga, il a également remporté cinq autres distinctions.Par André-Martin Bado
Le rideau est tombé ce samedi 1ᵉʳ mars 2025 sur la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Parmi les œuvres en compétition, une s’est largement démarquée : « Katanga, la danse des scorpions » du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté.
Le long métrage a raflé l’Étalon d’or de Yennenga, la distinction suprême du festival avec, à la clé, 20 millions de FCFA, un trophée, une attestation et le chapeau labellisé de Saponé, symbole du patrimoine artisanal burkinabè.
Le public n’est pas resté indifférent à cette œuvre poignante, lui attribuant également le Prix du public, doté par la RTB (Radiodiffusion télévision du Burkina) à hauteur de 3 millions de FCFA et accompagné d’un trophée.
Les prix spéciaux
Dès le vendredi 28 février, « Katanga, la danse des scorpions » avait déjà fait sensation en s’adjugeant plusieurs prix spéciaux.
Il a remporté le Prix spécial UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) du long métrage fiction, assorti de 6 millions de FCFA, d’un trophée et d’une attestation.
Il a aussi décroché le Prix Sembène Ousmane de la Fondation Ecobank, avec 5 millions de FCFA et une effigie en bronze du cinéaste sénégalais.
Le film a également été distingué par le Prix spécial FDCT (Fonds de développement culturel et touristique), qui comprend une dotation de 2 millions de FCFA et un trophée.
Enfin, il s’est vu attribuer le Prix de la critique africaine Paulin Soumanou Vieyra, décerné par la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC). Ce prix comprend un trophée, un certificat et la publication d’articles de presse dans 33 pays membres ainsi que dans la diaspora africaine, en anglais, en français et en arabe.

Avec six distinctions majeures, « Katanga, la danse des scorpions » de Dani Kouyaté s’impose comme l’un des films les plus marquants de cette édition du FESPACO. Doté d’un budget de plus de 400 millions de FCFA, le film confirme la place du Burkina parmi les grandes nations du cinéma africain.