Les chrétiens du monde entier célèbrent, le dimanche 4 avril 2021, les festivités pascales. Pâques est l’une des fêtes les plus importantes du christianisme. Mais quelle est son importance pour le corps de Christ ?
Par Frank Pougbila
Pâques est l’une des fêtes chrétiennes les plus importantes pour l’église. Elle tire son origine du hébreu « Pessa’h », qui renvoie à la fête juive « La Pâque » célébrant la fuite du peuple juif en captivité en Egypte. Selon la légende, Pâques, au pluriel, renvoie à la fête chrétienne et est festoyée en souvenir de la passion, la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ. En effet, les écrits disent que le fils de Dieu a pris corps comme un être humain et a accepté mourir sur la croix pour le pêché des Hommes. Issu des entrailles de la vierge Marie, épouse de Joseph, Jésus-Christ naitra vers l’an zéro à Bethléem. La Bible renchérit que le Christ est de l’Immaculée conception.
Il est crucifié la veille du Sabbat, selon Saint Jean et un vendredi, le jour de la Pâque juive, en se référant au livre de Marc. Puis, Jésus-Christ ressuscite des morts, trois jours plus tard dans les années 30 (d’autres sources précisent, comme dates de la résurrection, le 3 avril 30 et 7 avril 33).
Pour le Supérieur de la communauté Salésienne du Burkina Faso, le Père Joseph Basson, sans la résurrection de Jésus-Christ, la foi chrétienne serait vaine. Il confie que la fête de Pâques est un rappel de tout ce que le Christ a fait pour l’humanité. « Pâques est le sommaire de la foi chrétienne », dit-il. Le Père Basson avertit que l’église famille de Dieu ne doit pas célébrer Pâques comme les autres fêtes. Elle doit être festoyée dans la foi et dans la spiritualité, conviction de « l’Homme de Dieu ». Il insiste sur le fait que la fête pascale est un moment solennel. Et d’inviter les chrétiens à saisir l’occasion pour mourir aux péchés et ressuscité dans la sanctification, le jour de Pâques, avec Jésus-Christ. « Des sacrements, en l’occurrence les baptêmes sont célébrés comme signe d’immersion et d’émersion », explique le Père Basson.
Revenant sur l’historicité des termes, « La Pâque », au singulier, selon le Père Basson, est la célébration de la liberté. Le peuple juif a passé huit siècles d’esclavage en Egypte. « Dieu est passé par Moise pour les libérer. Ils traversèrent la mer Rouge et leurs oppresseurs périrent dans l’eau », prêche-t-il.
Concernant la situation sécuritaire et sanitaire, le Père Basson exhorte les fidèles à la prudence. Il se remémore que la liturgie pascale de 2020 n’a pas été célébrée en communauté. C’est pourquoi, il appelle à une prise de conscience collective pour le respect des mesures barrières. « Chacun doit savoir qu’en étant en contact avec les autres, l’on prend le risque de contracter la maladie. Le port du masque est important », fait-il savoir. Et d’ajouter, qu’en ces moments, la foi chrétienne doit être plus fortifiée.